Neuralink, qui a récemment réussi à implanter sa puce dans le cerveau d’un patient, va pouvoir renouveler l’expérience. Les autorités américaines autorisent en effet l’entreprise d’Elon Musk à implanter une nouvelle fois sa puce dans le cerveau d’un second cobaye.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la technologie de Neuralink donne d’impressionnants résultats. Le tout premier patient à avoir bénéficié de l’implant de l’entreprise d’Elon Musk, un homme tétraplégique d’une trentaine d’années, a par exemple pu jouer aux échecs par la pensée, et même à Civilization 6. Et, si le premier implant réussi de Neuralink rencontre déjà des problèmes, cela ne semble pas décourager l’entreprise de procéder à un second essai.
Neuralink a en effet reçu l’accord de la Food and Drug Administration américaine (FDA) afin d’implanter une nouvelle fois sa puce électronique dans le cerveau d’un patient. L’entreprise devrait d’ailleurs en profiter pour résoudre certains problèmes survenus à la suite de la première opération d’implantation.
Neuralink va devoir améliorer sa méthode d’implantation
Le premier implant effectué sur un homme tétraplégique, Noland Arbaugh, a connu quelques problèmes. En effet, certains des minuscules fils attachés à la puce se sont détachés et ont cessé de canaliser les signaux de son cerveau vers les serveurs de l’entreprise. Au cours de la prochaine opération, Neuralink prévoit d’enfoncer ces minuscules fils plus profondément dans le cerveau du patient. Il est toutefois important de noter que l’un des cofondateurs de l’entreprise a quitté cette dernière en raison de cette même méthode d’implantation.
Le premier véritable patient de Neuralink, Noland Arbaugh, ne cache pas sa déception. Celui-ci déclare : « J’ai pensé que je pourrais l’utiliser pendant un mois et que mon voyage prendrait fin. Je pensais qu’ils continueraient à collecter des données, mais qu’ils allaient vraiment passer à la personne suivante. J’ai un peu pleuré ».
La procédure d’implantation, bien que technologiquement très avancée, peut paraître inquiétante. Un chirurgien doit dans un premier temps forer un minuscule trou dans le crane du patient. Puis, un robot de 2,5 mètres de haut, baptisé « R1 », suture les fils électrifiés de l’implant directement dans le cerveau de l’intéressé. Neuralink a dans un premier temps testé sa technologie sur des singes, ce qui aurait parfois provoqué des résultats catastrophiques.
Source : gizmodo