Ce petit animal d’eau douce a un remède miracle contre l’infertilité Par Romain Bonnemaison le 14 novembre 2016 Ce petit animal proche de la salamandre s’appelle axololt et il a un remède miracle contre l’infertilité que les scientifiques espèrent adapter un jour à l’homme. L’axololt, l’une des rares espèces à pouvoir passer sa vie à l’état larvaire, peut en effet régénérer complètement ses ovaires. Tellement kawaii, cet animal ! Et c’est pourtant un sacré warrior. Comme le tardigrade, cet animal vraiment increvable, les axololt intéressent de près les scientifiques. Car ils peuvent faire repousser des organes amputés comme aucun autre animal. Vous allez dire : et les lezards, étoiles de mer et autres salamandres ? Oui, ces animaux ont aussi le pouvoir de régénérer leurs membres. Mais il leur reste tout de même plusieurs talons d’Achille : certaines parties de leur corps sont en effet plus faciles à régénérer que d’autres. Ce qui plaît aux scientifiques chez l’axololt, c’est qu’il est capable de se régénérer les ovaires et de produire des ovules tout au long de sa vie. Ce qui leur fait caresser l’espoir de trouver peut-être un jour un remède contre l’infertilité. Or, dans une étude publiée par la revue scientifique Stem Cells, des chercheurs ont montré que “la plupart des gènes qui sont impliqués dans les cellules souches du système ovarien chez les humains sont également présents dans les cellules souches ovariennes de ces salamandres“. Du coup ces scientifiques s’imaginent déjà parvenir dans un avenir plus ou moins lointain (et radieux) à nous donner son pouvoir. Restent encore de nombreuses questions. La première est d’ordre éthique puisque tout ce qui touche à une modification du génome humain requiert la plus grande prudence. L’une qui vient de suite après nous vient de l’observation de l’évolution. Pourquoi la cicatrisation l’a-t-elle emporté sur la régénération ? À lire : avoir des boutons est bon signe, votre peau restera jeune plus longtemps ! On ne sait pas en effet si la cicatrisation, ce truc tout de même assez pratique lorsque l’on se fait mal est fonctionnerait chez nous de pair avec une régénération similaire à celle dont l’axololt est capable. Via Via onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/stem.2504/full Article précédent Sida : le mythe du “patient zéro” s’effondre grâce de nouvelles découvertes sur le VIH novembre 1, 2016 Article suivant Cerveau : 6 astuces pour vous fabriquer de nouveaux neurones novembre 24, 2016