Mégalodon : découvrez la vraie taille de l’énorme requin préhistorique Par David Igue le 4 septembre 2020 La taille du mégalodon, ce gigantesque requin préhistorique qui régnait sur les océans il y a des millions d’années vient d’être révélée par une équipe de scientifiques. On le savait énorme, mais il l’est encore plus qu’on ne l’imaginait. Sa nageoire est aussi grande qu’un adulte humain et ses dents aussi longues qu’une main. De nombreuses espèces animales du passé attisent la curiosité des scientifiques et de tous ceux qui s’intéressent à la faune de l’époque. Une équipe de chercheurs des universités britanniques de Bristol et de Swansea s’est penchée sur le cas du mégalodon. Cette espèce de requin a régné sur les océans il a 3,6 à 23 millions d’années. Si on le savait énorme, on sait désormais combien il pouvait mesurer. Mégalodon : sa nageoire dorsale était aussi grande qu’un humain Une reconstruction informatique de la taille du mégalodon a été réalisée sur la base de différentes données issues des fossiles et des proches parents actuels du requin préhistorique. Les tailles ont ainsi été estimées à différents stades de la vie du mégalodon. À l’âge adulte, il mesurait entre 16 et 18 mètres de long. Les nouveau-nés de l’espèce mesuraient environ 3 mètres. Et enfin, la taille d’un jeune mégalodon était de 8 mètres en moyenne. Ces mensurations sont énormes, même comparé au grand requin grand actuel dont la taille ne dépasse généralement pas les 6 mètres. Pour vous faire une petite idée de l’envergure de la bête, elle fait 10 fois la taille moyenne de l’Homme. Sa nageoire dorsale à elle seule pouvait mesurer 1,62 m, soit plus ou moins la taille d’un humain. Sa tête pouvait atteindre 4,65 mètres et sa queue, 3,85 mètres de long. Lire aussi : un nouveau monstre marin de 8 mètres de long découvert en Allemagne Avec des dents aussi grandes que des mains humaines, le mégalodon aurait eu une force de morsure de plus de 10 tonnes, soit 5 fois plus que celle du grand requin blanc. Le rapport de leur étude a été publié jeudi 3 septembre 2020 dans la revue Scientific Reports. Article précédent Beyrouth : pourquoi le nuage avait-il cette forme de « champignon atomique » ? août 5, 2020 Article suivant Vision 60 : voici les nouveaux chiens robots de l’US Air Force septembre 10, 2020