NASA : 300 millions de planètes de la Voie lactée pourraient abriter une vie extraterrestre Par David Igue le 4 novembre 2020 Au moins 300 millions de planètes rocheuses propices à la vie orbitent autour des étoiles semblables au Soleil dans la Voie lactée. C’est ce qu’affirment des astronomes du centre de recherche Ames de la NASA. Après les premières exoplanètes découvertes en 1992, de nouvelles planètes potentiellement habitables sont découvertes chaque année par des astronomes. Début octobre, une équipe de l’Université de Washington (WSU) a annoncé que 24 exoplanètes offrant de meilleures conditions de vie que la Terre pourraient exister en dehors du système solaire. Plus de 2300 planètes habitables au-delà de notre système solaire ont déjà été découvertes par la NASA grâce au télescope Kleper à lui seul. Avec les données récoltées pendant près de dix ans par Kleper, des scientifiques ont estimé le nombre de planètes habitables dans notre Galaxie, la Voie lactée. Des planètes habitables dans plus de la moitié des étoiles similaires au Soleil Plus de la moitié des étoiles similaires à notre Soleil pourraient héberger une planète rocheuse potentiellement habitable. Cela équivaut à plus de 300 millions d’exoplanètes dont certaines pourraient même être près de nous, à seulement 20 à 30 années-lumière de la Terre. La plus proche serait donc située à environ 19 000 milliards de kilomètres, ce qui est évidemment bien trop loin pour espérer qu’on l’atteigne un jour. Mais il existe très probablement de l’eau liquide à la surface de ces planètes, et donc une possible vie extraterrestre dont l’humanité attend toujours les premières évidences. L’eau est, après tout, un élément essentiel de la vie telle que nous la connaissons. « Grâce à Kepler, nous savons déjà qu’il y a des milliards de planètes, mais maintenant nous savons qu’une bonne partie de ces planètes pourrait être rocheuse et habitable », a déclaré Steve Bryson, auteur principal de cette étude du centre de recherche Ames de la NASA. Lire aussi > Vie extraterrestre : une biosignature détectée dans l’atmosphère de Vénus « Bien que ce résultat soit loin d’être une valeur finale et que l’eau à la surface d’une planète ne soit que l’un des nombreux facteurs favorables à la vie, il est extrêmement excitant que nous ayons déterminé que ces mondes sont aussi communs avec une confiance et une précision aussi élevées ». Tous les détails de l’étude seront publiés incessamment dans la revue The Astronomical Journal. Article précédent Voyager 2 : la sonde répond « bonjour » à la Nasa après 7 mois sans communication novembre 3, 2020 Article suivant Astronomie : enfin une explication pour le mystère des sursauts radio rapides novembre 5, 2020