Programme Artemis : la NASA veut installer un télescope géant sur la Lune Par David Laurent le 29 janvier 2024 Dans le cadre du programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune, la NASA voit les choses en grand. L’agence veut ainsi installer un immense télescope, afin de profiter du “calme” qui règne sur notre satellite naturel. Pourtant, l’idée n’est pas nouvelle. En effet, voilà plusieurs années que les scientifiques veulent installer un radiotélescope sur la face cachée de la Lune, voire même positionner un télescope géant à l’intérieur de l’un des nombreux cratères qui criblent sa surface. Mais la NASA vise une nouvelle fois la face cachée de la lune, à l’abri des interférences en provenance de la Terre, ce qui permettrait des observations précises de l’espace profond. Crédit photo : Unsplash La NASA serait ainsi en train de plancher sur la conception d’un système appelé Artemis-enabled Stellar Imager (AeSI). Celui-ci comprend un réseau de télescopes multiples, qui constitue un interféromètre optique d’imagerie à longue base (LBI) pour l’imagerie dans le visible et l’ultraviolet. NASA : la face cachée de la lune, l’emplacement idéal ? Installer un ou plusieurs télescopes sur la lune a plusieurs avantages. Tout d’abord, l’absence d’air sur la Lune signifie que les observations effectuées par des télescopes optiques ne sont pas soumises à des interférences atmosphériques. Ensuite, la face cachée de celle-ci est à l’abri des interférences radio en provenance de la Terre. Celle-ci est donc un environnement idéal pour réaliser des images interférométriques à haute résolution, une méthode qui a permis à l’Event Horizon Telescope (EHT), un réseau mondial de radiotélescopes, d’acquérir la première image d’un trou noir jamais réalisée. La NASA affirme ainsi : “Il permettrait de résoudre les surfaces des étoiles, de sonder les disques d’accrétion internes entourant les étoiles naissantes et les trous noirs, et d’entamer le processus technique visant à résoudre les caractéristiques de surface et les conditions météorologiques sur les exoplanètes les plus proches. Une installation pleinement développée sera vaste et coûteuse, mais il n’est pas nécessaire de commencer ainsi.” En outre, la NASA estime qu’un interféromètre lunaire permettra des avancées en astrophysique, permettant l’étude de l’activité magnétique stellaire ou encore des noyaux de galaxies actives. Source : universetoday Article précédent NASA : clap de fin pour l’hélicoptère martien Ingenuity janvier 26, 2024 Article suivant NASA : le rover Perseverance aurait déjà trouvé des traces de vie sur Mars janvier 30, 2024