Espace : une société privée va stocker près de 300 dialectes sur la Lune Par David Laurent le 9 mai 2024 La société japonaise ispace s’est associée à l’UNESCO afin d’envoyer une capsule temporelle contenant 275 langues humaines sur la Lune. Cette initiative vise à préserver une partie de notre patrimoine en cas de pépin sur Terre. La société nippone ispace, dont l’un des vaisseaux spatiaux a récemment battu un record mondial, fait de nouveau parler d’elle. Celle-ci s’est associée à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) afin de préserver une part importante de notre patrimoine linguistique lors de sa prochaine mission lunaire Hakuto-R 2, qui enverra un robot sur la surface de notre satellite naturel. Crédit photo : Unsplash À cette occasion, ispace placera le disque de mémoire à bord de son atterrisseur lunaire Resilience, qui devrait être lancé fin 2024. Ce système de stockage, mis au point par l’UNESCO, contiendra 275 langues ainsi que d’autres données culturelles. ispace prévoit déjà sa prochaine mission lunaire Julien Lamamy, PDG d’ispace-Europe, déclare : « Le maintien de la diversité linguistique et la préservation de la culture sont des aspects importants du mandat de l’UNESCO. Nous sommes très honorés d’annoncer que la mission Hakuto-R 2 d’ispace contribuera à la réalisation de la mission lunaire de l’UNESCO au profit du monde entier“. Quoi qu’il en soit, ispace n’en est pas à son coup d’essai en matière de missions lunaires. En effet, l’entreprise japonaise a déjà tenté l’opération via la première mission Hakuto-R, qui a été lancée en décembre 2022. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. En effet, lors de sa tentative d’atterrissage le 25 avril 2023, l’ordinateur de bord a calculé une mesure d’altitude incorrecte, ce qui a provoqué le crash de l’appareil. Mais ispace ne compte pas baisser les bras. En effet, l’entreprise prévoit déjà sa prochaine mission, qui suivra celle dont il est ici question, Hakuto-R 2. La troisième mission d’ispace comprendra notamment des charges utiles scientifiques construites par la NASA dans le cadre du programme Commercial Lunar Payload Services (CLPS) de l’agence. Celle-ci enverra également l’atterrisseur lunaire Apex 1.0 d’ispace, un engin spatial plus grand dont la capacité de charge utile devrait être de 500 kg. Source : space.com La rédaction vous conseille : Epic Games et l’ESA s’associent pour proposer un Fortnite dans l’espace Espace : la Chine publie un Atlas de la lune d’une précision inédite Article précédent SpaceX dévoile sa nouvelle combinaison spatiale, son design va vous surprendre mai 8, 2024 Article suivant Neuralink : la première puce implantée dans le cerveau d’un humain connaît déjà des problèmes mai 10, 2024