Parmi les dizaines de milliers d’exoplanètes déjà découvertes, certaines sont plus intéressantes que d’autres. Cette fois, une équipe de scientifiques a pu détecter des exoplanètes en orbite autour de l’étoile de Barnard, qui est relativement proche de la Terre.
À ce jour, plus de 5 500 exoplanètes ont été détectées par les astronomes. On a par exemple pu découvrir une exoplanète semblable à la Terre, ou encore une Jupiter géante si chaude qu’il y pleut des diamants liquides. D’ailleurs, on a pu identifier pas moins de 24 exoplanètes plus habitables que la Terre elle-même. Mais, si la plupart d’entre elles sont situées à des distances inimaginables, le groupe d’exoplanètes récemment détecté est en orbite autour d’une étoile voisine.

Il s’agit de l’étoile de Barnard, une naine rouge située à environ 5,96 années-lumière de la Terre. Cette distance en fait la deuxième étoile la plus proche de notre Soleil, juste derrière le système Alpha Centauri, situé à environ 4,37 années-lumière de notre planète. Et, bonne nouvelle, l’étoile de Barnard hébergerait au moins quatre exoplanètes.
Une découverte passionnante
Les exoplanètes en question seraient de très petite taille, ces dernières disposant de 20 à 30 % de la masse de la Terre. Si détecter des géantes gazeuses est relativement facile, parvenir à repérer de si petits corps représente un défi de taille pour les astronomes. Afin d’y parvenir, ces derniers ont donc utilisé l’instrument MAROON-X du télescope Gemini Nord.
« La National Science Foundation des États-Unis collabore avec la communauté des astronomes dans le cadre d’une aventure visant à explorer l’Univers en profondeur afin de détecter des planètes dont l’environnement pourrait ressembler à celui de la Terre », précise Martin Still, directeur de programme de la NSF pour l’Observatoire international Gemini. « Les découvertes de planètes fournies par MAROON-X, monté sur Gemini Nord, constituent une étape importante de ce voyage. »
« C’est une découverte vraiment passionnante : l’étoile de Barnard est notre voisine cosmique, et pourtant nous en savons si peu à son sujet », ajoute Ritvik Basan, l’auteur principal de cette nouvelle étude. « Cela marque une avancée avec la précision de ces nouveaux instruments par rapport aux générations précédentes. »
Source : digitaltrends