Affaire Depp-Heard : Johnny Depp remporte le procès

Après un interminable procès, diffusé en direct et largement commenté, le jury a enfin rendu son verdict. Amber Heard est ainsi accusé de diffamation, et dois verser plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts à l’acteur…

Le procès opposant Amber Heard et Johnny Depp est enfin terminé. Si celui-ci donne raison à l’interprète du plus célèbre des pirates, Jack Sparrow, le procès aura tout de même porté atteinte à la carrière de la star. En effet, après avoir été écarté de la franchise Pirates des Caraïbes, Johnny Depp ne compte pas reprendre son rôle, et ce même si Disney devait revenir vers lui…

Le jury de Fairfax, en Virginie, a donc jugé mercredi qu’Amber Heard avait diffamé Johnny Depp dans une tribune écrite en 2018. Dans celle-ci, l’actrice se décrivait comme une “victime publique représentant la violence domestique“. Johnny Depp a réclamé 50 millions de dollars de compensation pour les dommages présumés à sa carrière causé par ce texte, publiée dans le Washington Post. En effet, boycotté par Hollywood, l’acteur a exprimé son ras-le-bol.

Depp vs Heard : Amber Heard aurait agi avec des intentions malveillantes

Toutefois, le jury a également donné raison à Heard dans une partie de sa contre-attaque. En effet, l’actrice a gagné une partie de sa contre-poursuite de 100 millions de dollars concernant les déclarations du représentant de Johnny Depp, qui a qualifié de canulars les allégations de son ex-femme. Depp a obtenu 10 millions de dollars de dommages compensatoires et 5 millions de dollars de dommages punitifs. Heard a pu obtenir 2 millions de dollars de dommages compensatoires.

Les jurés ont estimé que les déclarations de Heard dans son article remplissaient toutes les conditions de la diffamation, ajoutant qu’elle avait agi avec une intention malveillante réelle. L’ex-femme de Johnny Depp a pu exprimer son ressenti à l’issu du procès : “La déception que je ressens aujourd’hui est au-delà des mots. J’ai le cœur brisé par le fait que la montagne de preuves n’était toujours pas suffisante pour résister au pouvoir disproportionné, à l’influence et à l’emprise de mon ex-mari“.

Source : forbes