Apple ne veut pas vous laisser réparer votre iPhone vous-même, voici pourquoi
Alors qu’Apple est contrainte de se soumettre à plusieurs lois visant à permettre aux utilisateurs de réparer eux-mêmes leurs appareils, l’entreprise ne veut pas abandonner le contrôle total du processus.
Bien connue pour défendre farouchement ses exclusivités, Apple doit tout de même se plier à de nouvelles réglementations. À l’occasion de la sortie de l’iPhone 15, par exemple, Apple a enfin abandonné son port Lightning au profit de l’USB-C. Concernant la réparation de ses appareils, la marque permet à ses utilisateurs d’effectuer l’opération eux-mêmes, mais sous plusieurs conditions…
Apple a soutenu un projet de loi sur le droit à la réparation en Californie. En revanche, l’entreprise aurait été aperçue en train de faire du lobbying contre un nouveau projet de loi qui tente d’interdire une pratique connue sous le nom d’appairage de pièces
Apple s’oppose au projet de loi
Le projet de loi en question exigerait des entreprises qu’elles fournissent la documentation, les outils et les pièces dont les clients et les ateliers ont besoin pour réparer des appareils Apple. Mais celui-ci vise également à autoriser l’appariement des pièces, contrairement à ce qu’a l’habitude de faire Apple, qui peut empêcher les clients de réparer un appareil avec des pièces de rechange.
En effet, dans certains cas, Apple demande aux utilisateurs de “coupler” les pièces de rechange à l’aide de l’outil de configuration de l’entreprise. Si la pièce en question n’est pas certifiée par Apple, la marque à la pomme indique à l’utilisateur que celle-ci n’est pas authentique et informe que des fonctionnalités telles que Face ID peuvent refuser de fonctionner.
John Perry, directeur principal de l’équipe de conception sécurisée d’Apple, affirme ainsi que ce projet de loi “portera atteinte à la sécurité, à la sûreté et à la vie privée des habitants de l’Oregon en obligeant les fabricants d’appareils à autoriser l’utilisation de pièces d’origine inconnue et d’appareils grand public“.
Toutefois, le responsable ajoute : “Les consommateurs ont le droit de choisir les pièces qu’ils utilisent pour les réparations, à condition que l’appareil reflète de manière transparente l’historique des réparations et que l’utilisation de la pièce ne pose pas de risque pour la sécurité, la sûreté ou la vie privée des consommateurs”.
Source : theverge