Apple se délocalise hors de la Silicon Valley, le coût de la vie fait fuir les employés

Apple aurait désormais du mal à trouver suffisamment d’ingénieurs et de designers dans la Silicon Valley, son fief situé au sud de la baie de San Francisco en Californie. C’est pourquoi l’entreprise aimerait ouvrir plus de grands bureaux dans d’autres régions et pays, selon Mark Gurman, journaliste chez Bloomberg.

La décision est prise et le mouvement est en marche : Apple se délocalise hors de la Silicon Valley. En effet, le coût de la vie est tel qu’il fait fuir les employés de la firme de Cupertino, mais aussi les ingénieurs et les concepteurs à la recherche d’un emploi. L’attractivité de cette zone, située au sud de la baie de San Francisco en Californie, diminue d’années en années, révèle Mark Gurman, journaliste chez Bloomberg.

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Apple accélère son expansion en dehors de la Silicon Valley

Les ingénieurs et autres concepteurs trouvent que le coût de la vie dans la Silicon Valley est devenu trop élevé, explique Mark Gurman dans une newsletter publiée sur Bloomberg. C’est pourquoi Apple souhaite s’étendre à Washington, au Texas et en Caroline du Nord, entre autres. Des emplois seront également créés dans d’autres pays, comme le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne. Cela concerne des dizaines de milliers d’emplois au total.

Apple a depuis plusieurs années un tout nouveau siège à Cupertino dans la Silicon Valley. Les coûts des maisons sont si élevés dans cette région que de nombreux candidats ne veulent pas s’y installer, car ils ne pensent pas pouvoir mettre assez d’argent de côté pour plus tard. Depuis un certain temps, divers cadres supérieurs plaident en faveur de plus grands bureaux situés dans différents endroits, afin d’améliorer la qualité de vie, mais aussi d’attirer de nouveaux employés talentueux.

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Comme le précise Bloomberg, il est possible qu’Apple perde une partie de son personnel en raison des règles entourant le travail à domicile. L’entreprise exige que ses employés soient au bureau les lundis, mardis et jeudis. Ce manque de flexibilité a conduit 36,7 % des employés à dire qu’ils envisagent de quitter leur emploi chez Apple, selon un sondage interne publié sur Slack et repéré par The Verge. Un petit signe certes, mais un signe malgré tout d’un malaise qui commence à s’installer dans ce pôle où les industries de pointe rayonnent depuis près d’un siècle.

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