Après Twitter et Meta, Amazon procède à des milliers de licenciements
Il semblerait que les licenciements massifs soient à la mode. Amazon rejoint donc le mouvement, en mettant à la porte plusieurs dizaines de milliers d’employés…
Rien ne va plus pour les géants du numérique. Depuis le rachat de l’entreprise, Twitter, sous l’impulsion de son nouveau PDG, Elon Musk, procède à des licenciements massifs. Celui-ci a été suivi par le groupe Meta de Mark Zuckerberg, qui est en train de mettre à la porte une grande partie de ses employés. C’est cette fois au tour de l’entreprise de Jeff Bezos, Amazon, qui vient de licencier 9 000 personnes.
Les employés concernés par cette réduction d’effectifs sont ceux qui travaillent pour Amazon Web Services (AWS), Twitch, la publicité et les ressources humaines. Afin de justifier cette mesure, Andy Jassy, PDG d’Amazon, invoque “l’incertitude économique“. L’entreprise aurait donc choisi de rationaliser ses coûts et ses effectifs de la même manière que Twitter, dont Elon Musk veut doubler les bénéfices.
Amazon : une fin d’année 2022 très difficile
Ainsi, depuis la fin de l’année dernière, Amazon aurait licencié 18 000 personnes au total. Le PDG de l’entreprise indique ainsi : “Le principe primordial de notre planification annuelle cette année était d’être plus léger tout en le faisant d’une manière qui nous permet de continuer à investir solidement dans les expériences client clés à long terme qui, selon nous, peuvent améliorer de manière significative la vie des clients et Amazon dans son ensemble“.
Cette décision intervient également quelques jours après la démission du PDG de Twitch, Emmett Shear, bien que rien ne prouve que cette démission est liée aux suppressions d’emplois. Chez Twitch, ces licenciements auraient affecté environ 400 employés. Le PDG de l’entreprise précise : “Afin de gérer notre entreprise de manière durable, nous avons pris la décision très difficile de réduire la taille de notre personnel”.
Le dernier trimestre de l’année 2022 a été difficile pour Amazon, qui a enregistré sa première perte nette depuis 2014, soit 2,7 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année. L’entreprise a pris un certain nombre de mesures de réduction des coûts au cours des derniers mois, notamment en fermant certains de ses magasins physiques.
Source : theverge