Avec The Suicide Squad, James Gunn veut réinventer les films de super-héros qu’il trouve « ennuyants »
En réalisant The Suicide Squad, James Gunn a cherché à proposer un long-métrage qui se démarque des autres films de super-héros. Lesquels manquent cruellement d’originalité au point d’en être ennuyants, estime le réalisateur.
Réalisé par James Gunn, The Suicide Squad sortira le 28 juillet dans les salles françaises. Nous aurons ainsi affaire à nouveau à la Task Force X, cette escouade de super-vilains chargés de réaliser des missions suicidaires en échange d’une remise de peine. Sauf que The Suicide Squad ne sera pas une suite à proprement parler du très décevant Suicide Squad de 2016. Lequel ne sera ainsi jamais évoqué dans le film.
Qu’on se le dise, The Suicide Squad s’annonce dantesque, mêlant les singeries des super-vilains DC dans le contexte d’un film de guerre. Le tout avec une bonne dose de violence, de langage cru et de fun. Le long-métrage devrait ainsi détonner par rapport aux films de super-héros habituels qui reprennent souvent tous les mêmes codes et les mêmes schémas narratifs. Chose que Gunn trouve terriblement rébarbatif.
James Gunn en a assez des films de super-héros trop conventionnels
Interrogé par GamesRadar, le cinéaste derrière Les Gardiens de la Galaxie confie ainsi que les films super-héroïques l’ennuient, notamment les plus récents. « À l’origine, je les aimais. Il y a d’ailleurs encore des gens qui tentent de se démarquer », reconnaît-il. Néanmoins, « nombre de films de super-héros sont ennuyants. Par conséquent, je pense que le temps est venu d’insuffler de nouveaux éléments en piochant dans d’autres genres cinématographiques ».
Pour réaliser The Suicide Squad, Gunn s’est ainsi inspiré des films de guerre Les Douze salopards (Robert Aldrich) et Quand les aigles attaquent de Brian G. Hutton. Lequel raconte notamment comment des parachutistes du MI6 réalisent un raid dans un château. Les super-vilains de la Suicide Squad se chargeront de leur côté de prendre d’assaut l’île de Corto Maltesse truffée d’ennemis redoutables.
S’inspirant donc des longs-métrages phares de son enfance, James Gunn a eu le champ libre pour réaliser le film auquel il pensait. Et ce sans avoir à se censurer. « Même si Marvel me laisse vraiment beaucoup de liberté, je fais toujours des films PG-13, pour le public le plus large possible. Alors cette fois, j’ai adoré cette approche sans limites, de pouvoir faire cet énorme film sans règles », indique-t-il à Empire.