Borderlands : malgré l’échec du film, la franchise de Gearbox ne s’est jamais aussi bien portée
Le film Borderlands, basé sur la franchise de jeux vidéo de Gearbox – désormais propriété de Take-Two –, a connu un échec retentissant. Et pourtant, le film a apparemment suffisamment fait parler de lui pour relancer les ventes des jeux Borderlands.
Les adaptations cinématographiques de jeux vidéo semblent être en vogue. On retrouve notamment la série Fallout d’Amazon, qui a rencontré un succès tel que les fans se sont remis à jouer aux jeux de Bethesda, ou encore l’anime Tomb Raider de Netflix, qui va avoir droit à une deuxième saison. Mais parfois, les choses peuvent mal se passer. On pense notamment à la série Halo de Paramount+, qui a annulé la série après une saison seulement.
Mais le film Borderlands, produit par Lionsgate, a connu un échec rarement vu dans ce domaine. En effet, le film s’est fait massacrer par la critiquehttps://www.papergeek.fr/un-artiste-dont-les-images-sont-generees-par-lia-affirme-que-les-gens-lui-volent-son-travail-2467903 et a été un échec financier total. Doté d’un casting de premier ordre (Cate Blanchett, Jamie Lee Curtis ou encore Kevin Hart), Borderlands aura coûté la bagatelle de 130 millions de dollars, pour moins de 33 millions de dollars de bénéfice.
Borderlands : Lionsgate reconnaît son échec
Le PDG de Take-Two, Strauss Zelnick, a pourtant affirmé que le film avait incité les gens à acheter d’autres jeux Borderlands. D’ailleurs, le prochain volet de la licence, Borderlands 4, devrait voir le jour en 2025. Le responsable estime ainsi qu’il s’agit d’un « signe que la réalisation d’un film ou d’une émission de télévision basée sur notre propriété intellectuelle de très haute qualité peut entraîner des ventes de catalogue, et que cela peut être une bonne chose ».
Et pourtant, le film Borderlands fut un véritable échec. D’ailleurs, le PDG du studio de production responsable du film, Lionsgate, s’est permis d’enfoncer le clou en reconnaissant cet échec. Jon Feltheimer déclare ainsi : « Tout ce qui pouvait mal tourner a mal tourné. Le film est resté trop longtemps sur les étagères pendant la pandémie, les reshoots et la hausse des taux d’intérêt l’ont fait sortir de la zone de sécurité de nos modèles financiers habituels, qui sont très stricts. Le succès de nos modèles financiers ne remplace pas la qualité de la création ».
Source : gizmodo