Cette entreprise veut nettoyer notre orbite en utilisant des “sacs spatiaux”
La gestion des débris spatiaux est une priorité pour de nombreuses entreprises spatiales, dont la NASA. Dans ce cadre, la startup TransAstra vient de faire une proposition plutôt originale.
Les déchets spatiaux sont un problème de taille pour l’industrie aérospatiale. En effet, ceux-ci mettent en danger les satellites en orbite, mais aussi les astronautes à bord de la station spatiale internationale. L’astronaute français Thomas Pesquet a même pu filmer un trou causé par un débris sur l’ISS. Et, si la NASA veut lutter contre les déchets spatiaux à coup de canon laser, la société TransAstra vient de proposer une solution un peu plus réaliste.
Un rapport de la NASA affirme qu’il existe actuellement “au moins 26 000 débris spatiaux de la taille d’une balle de baseball ou plus, qui pourraient détruire un satellite en cas d’impact ; plus de 500 000 de la taille d’une bille, suffisamment gros pour endommager des engins spatiaux ou des satellites ; et plus de 100 millions de la taille d’un grain de sel, qui pourraient percer une combinaison spatiale“.
Une méthode d’élimination des déchets spatiaux économique et fiable ?
La société TransAstra vient ainsi de remporter un contrat de la NASA d’une valeur de 850 000 dollars. Ces fonds vont être utilisés pour développer un sac de capture spécial conçu pour se débarrasser des débris orbitaux. L’engin utilise des boudins gonflables qui s’ouvrent pour attraper un débris, avant de se refermer.
Les sacs en question peuvent être de différentes tailles. En effet, ceux-ci seraient en mesure de capturer aussi bien des petits fragments et des cubesats (microsatellites de la taille d’une boîte à chaussures) défectueux que des corps de fusée usés et des satellites de communication.
L’équipe étudie également les moyens de transporter les débris capturés vers une usine de traitement orbital développée par ThinkOrbital. Cette méthode serait plus économe en carburant que le transport des débris vers l’orbite basse, qui vise à éliminer ces derniers en les faisant plonger dans l’atmosphère de notre planète. Les premières démonstrations de la technologie devraient avoir lieu au sol. En cas de succès, le système sera envoyé en orbite terrestre basse pour une mission d’essai.
Source : digitaltrends