ChatGPT : OpenAI ne veut pas payer pour utiliser vos données
Face au Parlement britannique, OpenAI a insisté pour pouvoir continuer à utiliser gratuitement des œuvres protégées par des droits d’auteur.
Si les images générées par l’IA ne peuvent pas être protégées par des droits d’auteur, plusieurs entreprises d’IA puisent largement dans le web afin d’entraîner leurs modèles. Ainsi, plusieurs artistes et auteurs ont poursuivi OpenAI et Meta pour violation de droits d’auteur. De même, Microsoft et OpenAI ont été poursuivis par le New York Times pour la même raison.
Et pourtant, OpenAI, à qui l’on doit le célèbre ChatGPT, dit qu’il serait impossible pour elle d’entraîner son IA en se limitant au contenu libre de droit. L’entreprise demande ainsi à être autorisée à utiliser du matériel protégé par le droit d’auteur disponible en ligne. Sans cette autorisation, la défense d’OpenAI affirme que ses systèmes d’IA seraient bien moins performants face à ses concurrents, tels que Bing de Microsoft ou Bard de Google.
OpenAI : ChatGPT ne serait plus ChatGPT sans cet accord
OpenAI affirme ainsi : “Étant donné que le droit d’auteur couvre aujourd’hui pratiquement toutes les formes d’expression humaine – y compris les articles de blog, les photographies, les messages de forum, les bouts de code de logiciel et les documents gouvernementaux – il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d’IA actuels sans utiliser des documents protégés par le droit d’auteur“.
L’entreprise évoque ensuite les contenus libres de droit qui, selon elle, seraient largement insuffisants. L’entreprise de Sam Altman ajoute ainsi : “Limiter les données d’entraînement aux livres et dessins du domaine public créés il y a plus d’un siècle pourrait donner lieu à une expérience intéressante, mais ne permettrait pas de fournir des systèmes d’IA répondant aux besoins des citoyens d’aujourd’hui.”
Quoi qu’il en soit, OpenAI a déjà passé plusieurs accords afin d’utiliser certaines œuvres en toute légalité, ce qui coûte très cher à l’entreprise. En effet, la société a par exemple accepté de payer plusieurs millions de dollars à l’éditeur Axel Springer pour l’accès à son contenu. De fait, OpenAI a donc accès à l’ensemble des articles de Politico et de Business Insider pour une période de trois ans.
Source : futurism