ChatGPT Search : le “Google killer” d’OpenAI est désormais disponible gratuitement
OpenAI vient de rendre disponible pour tous son moteur de recherche, ChatGPT Search. Celui-ci était jusqu’à présent réservé aux abonnés payants à GPT Plus et Pro.
Google est sans conteste le leader mondial en matière de moteur de recherche, monopole pour lequel le géant du numérique a d’ailleurs dû faire face à la justice. Mais ce dernier va devoir faire face à un concurrent de taille, développé par le créateur du célèbre ChatGPT, OpenAI. Il s’agit de ChatGPT Search, un moteur de recherche boosté à l’IA. Celui-ci permet donc d’effectuer des recherches poussées sur Internet, l’intelligence artificielle aidant à optimiser les résultats.
OpenAI profite ainsi de son événement « 12 Days of OpenAI » pour rendre ChatGPT Search disponible à tous les utilisateurs, gratuits ou non. Auparavant, le moteur de recherche d’OpenAI était réservé aux utilisateurs ayant souscrit aux abonnements ChatGPT Plus ou ChatGPT Pro.
ChatGPT Search peut-il réellement concurrencer Google ?
Kevin Weil, directeur des produits d’OpenAI, annonce ainsi : « Nous l’avons mis en place pour les utilisateurs payants il y a environ deux mois. Je ne peux pas imaginer ChatGPT sans Search maintenant. Je l’utilise très souvent. Je suis très heureux de vous l’offrir gratuitement à partir d’aujourd’hui […] Il est désormais disponible pour tous les utilisateurs du monde entier, sur n’importe quelle plateforme. »
La plus-value apportée par ChatGPT Search est conséquente. En effet, ce dernier est non seulement capable d’effectuer une recherche sur Internet, mais également de synthétiser les résultats. Ainsi, l’IA vous fournit les informations demandées directement, vous évitant d’avoir à cliquer vous-même sur des liens.
Si ces performances peuvent paraître impressionnantes, il est important de noter qu’une récente étude pointe du doigt de lourdes erreurs commises par ChatGPT Search. « Au total, ChatGPT a renvoyé des réponses partiellement ou entièrement incorrectes à [153] reprises, bien qu’il n’ait reconnu son incapacité à répondre avec précision à une requête que sept fois », précise l’étude. « Ce n’est que dans ces sept cas que le chatbot a utilisé des mots et expressions qualificatifs tels que “semble”, “c’est possible” ou “pourrait”, ou des déclarations telles que “je n’ai pas pu localiser l’article exact”. »
Source : digitaltrends