Covid-19 : des carences en vitamine D observées sur 82% des patients d’un hôpital
Une récente étude s’est concentrée sur 216 patients atteints du coronavirus dans un hôpital espagnol. Et ils sont plus de 80% à présenter des carences en vitamine D.
Alors que la pandémie ne faiblit pas, la recherche sur le virus progresse chaque jour un peu plus. Nous avons notamment appris récemment que le coronavirus pourrait survivre jusqu’à 28 jours sur un smartphone. Par ailleurs, le Covid-19 resterait sur la peau cinq fois plus longtemps que la grippe.
Nous vous rapportons ce jeudi une nouvelle étude réalisée dans un hôpital espagnol. 216 patients souffrant du Covid-19 sont ainsi passés au crible des chercheurs de l’université espagnole de Cantabrie. Et ces derniers ont fait une découverte intéressante. Selon leurs observations, 82,2% des personnes infectées ont des carences en vitamine D.
Pour mémoire, cette dernière permet de fortifier sensiblement le système immunitaire. La vitamine D assimile en outre le calcium et le phosphore afin de le fixer sur les os. On peut la secréter naturellement en s’exposant au soleil ou en modifiant son régime alimentaire. Des denrées regorgent en effet de vitamine D. Notamment les produits de la mer comme le hareng, la sardine, le saumon, les huîtres, le maquereau et le thon. On peut également citer le jaune d’oeuf, les champignons ou encore le foie de veau.
Coronavirus : la vitamine D à la rescousse des patients infectés ?
Les conclusions de l’étude espagnole sont corrélatives et non-causales. Ce qui signifie que l’on ne peut pas affirmer à partir des résultat qu’une carence en vitamine D accroît la probabilité d’une hospitalisation liée au Covid. Les chercheurs préconisent en revanche d’administrer la vitamine du soleil aux patients.
« Le traitement à la vitamine D devrait être recommandé chez les patients atteints de COVID-19 présentant de faibles taux de vitamine D dans le sang », souligne le docteur José L. Hernández. Et le le co-auteur de l’étude d’ajouter : « Cette approche pourrait ainsi avoir des effets bénéfiques sur le système musculo-squelettique et immunitaire ». Le mois dernier une autre étude menée par des chercheurs de Boston soulignait également les bienfaits de la vitamine D sur les personnes infectées.
Selon leurs observations, les patients âgés de plus de 40 ans étaient 51,5% moins susceptibles de mourir de l’infection s’ils bénéficiaient d’une teneur suffisante en vitamine D, rapporte Forbes. Des conclusions qui ne font pas consensus dans la communauté scientifique. Selon le professeur Carolyn Greig, citée par le Times of India, « il n’y a pas assez de preuves que la vitamine D puisse agir comme un traitement contre la Covid-19, et la sur-indication doit être évitée car elle peut être dangereuse ».