Cybermalveillance : lancement d’un nouveau site pour aider les victimes d’attaques de pirates
Après WannaCry et pour contrer les cyberattaques de plus en plus fréquentes, l’État lance un nouveau site, Cybermalveillance, pour les victimes d’attaques de pirates. Dédié à la résolution des soucis post-attaque, le portail permet d’identifier la nature du problème, de rechercher un prestataire de services informatiques près de chez soi, ou de s’y substituer.
Pour vous protéger en cas de cyberattaque, comme récemment avec le ransomware WannaCry, ou de simple virus, l’État a mis en place une plateforme gouvernementale pouvant venir en aide aux victimes d’attaques de pirates. Particuliers, PME, plus grandes entreprises, le portail, baptisé Cybermalveillance est actuellement en phase de test, et devrait être à terme une solution efficace en cas d’attaque informatique.
Cybermalveillance : l’État vient en aide aux victimes via une plateforme
Des solutions apparaissent toujours en cas d’attaque de grande ampleur, comme pour WannaCry récemment avec ce moyen de récupérer les données verrouillées par le ransomware. Mais que faire en cas de “simple” malware / virus si l’on est pas des plus à l’aise avec l’outil informatique ?
Le gouvernement français a la solution : cybermalveillance.gouv.fr. Ce nouveau portail mis en ligne le 30 mai a été conçu par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information et peut apporter de l’aide post-cyberattaque.
Après connexion, le site propose un choix : vous devez soit vous présenter en tant que victime d’un malware afin d’obtenir de l’aide, soit en tant que prestataire de services informatiques afin d’en proposer. Les prestataires ne sont cependant pas vérifiés en amont de leur enregistrement, si ce n’est qu’ils doivent être ou faire partie d’une entreprise. Une vérification plus en profondeur serait trop compliquée à mettre en place, selon l’ANSSI.
Actuellement, le service n’est disponible que dans les Hauts-de-France, mais devrait être étendu au reste de la France en octobre 2017. Son fonctionnement restera aussi simple : en cas de problème, le portail vous posera des questions pour identifier sa nature, puis vous proposera un annuaire des prestataires concernés disponibles à proximité.
Actuellement en phase de test, la plateforme disponible ici-même devrait permettre aux victimes de régler les problèmes en aval plus facilement. Mais n’oublions pas qu’il est primordial de se protéger en amont, comme contre le successeur de WannaCry, Adylkuzz.