DARPA : bientôt un réseau de chemins de fer sur la Lune ?
Dans le cadre de la mission lunaire Artemis III, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) a choisi Northrop Grumman pour développer un réseau ferroviaire sur la Lune.
Si tout se passe comme prévu, la mission Artemis III de la NASA permettra à l’Homme de poser une nouvelle fois le pied sur la lune. Dans ce cadre, l’agence spatiale compte mettre en place plusieurs infrastructures sur notre satellite naturel. La NASA veut par exemple une nouvelle jeep lunaire, mais espère également installer une centrale nucléaire afin d’alimenter une future base lunaire.
De plus, afin de relier les différentes installations sur place, la DARPA veut concevoir un véritable réseau ferroviaire sur la Lune. Ce réseau pourrait transporter des personnes, des fournitures et des ressources, facilitant ainsi l’exploration, la recherche scientifique et la création d’une économie lunaire.
DARPA : Northrop Grumman a du pain sur la planche
Dans ce cadre, la DARPA a lancé l’étude LunA-10, d’une durée de sept mois, qui vise à établir “un cadre analytique qui définit de nouvelles possibilités d’activités scientifiques et commerciales rapides sur et autour de la Lune“. Celle-ci a pour but d’optimiser l’infrastructure lunaire.
Northrop Grumman sera donc chargé de créer l’infrastructure qui reliera physiquement les installations lunaires. Dans ce but, l’entreprise va devoir étudier de nouveaux concepts robotiques nécessaires à la construction de telles installations. Ces robots devront être capables d’effectuer des tâches spécifiques, telles que le nivellement et la préparation des fondations, le placement et l’alignement des voies, l’assemblage et la finition, l’inspection, l’entretien et les réparations.
Chris Adams, vice-président et directeur général des systèmes spatiaux stratégiques chez Northrop Grumman, déclare : “Cet investissement dans la recherche fondamentale permet à notre technologie d’être à la pointe des solutions de nouvelle génération. Grâce à notre expérience éprouvée en matière d’intégration de systèmes complexes et de services autonomes commercialisés, nous continuerons à créer des changements durables pour un écosystème spatial viable“.
L’entreprise ne se limite pas au développement de ces infrastructures lunaires. En effet, la NASA a choisi de se tourner vers le privé pour l’après-ISS, qui devrait être désorbitée en 2031. Northrop Grumman fait ainsi partie des entreprises choisies par l’agence pour préparer cette transition.
Source : universetoday