Des milliers de patients vont avoir droit au tout premier vaccin anti-cancer au monde

Le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni, qui collabore avec le fabricant allemand de vaccins BioNTech, recherche des patients. Les personnes sélectionnées feront l’objet de plusieurs essais impliquant le premier vaccin anti-cancer au monde.

BioNTech, une entreprise bien connue pour ses vaccins durant la pandémie de COVID-19, fait de nouveau parler d’elle. Cette dernière compte utiliser la même technologie que celle adoptée pour ses vaccins anti-Covid, à savoir l’ARN messager, afin de lutter contre différentes formes de cancer. Ainsi, l’entreprise s’associe avec le Service National de Santé anglais (NHS) afin de commencer à tester son nouveau vaccin sur des patients.

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L’agence recherche ainsi des patients atteints de cancers de la vessie, colorectal, du rein, du poumon, de la peau et du pancréas. Si ce programme test devait réussir, BioNTech pourrait proposer des vaccins permettant de lutter contre d’autres formes de cancer.

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BioNTech : un premier patient bénéficie du vaccin anti-cancer

Afin de participer à ces essais, les patients qui remplissent les critères d’admissibilité doivent dans un premier temps donner leur accord pour que leur sang et leurs tissus soient prélevés. En effet, ce nouveau vaccin utilise la technologie de l’ARN messager afin d’adapter chaque vaccin à l’ADN des personnes qui en bénéficient.

Le NHS affirme que des dizaines de personnes ont déjà été inscrites au programme, sobrement baptisé Cancer Vaccine Launch Pad. L’agence estime également que des milliers d’autres patients pourront participer aux essais, répartis sur une trentaine de sites au Royaume-Uni. 

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Amanda Pritchard, directrice du NHS England, précise ainsi : « Au fur et à mesure que ces essais seront mis en place dans les hôpitaux du pays, notre service national de mise en relation garantira que le plus grand nombre possible de patients éligibles auront la possibilité d’y accéder ».

Le premier patient à avoir été vacciné, Elliot Pfebve, 55 ans, souffre d’un cancer colorectal. Ce dernier a subi une ablation d’une partie de son gros intestin, ainsi qu’une chimiothérapie, avant de s’inscrire à l’essai pilote du NHS. Il est toutefois encore trop tôt pour affirmer si le vaccin a fonctionné sur ce premier patient.

Victoria Kunene, investigatrice principale de l’essai, précise ainsi : « D’après les données limitées dont nous disposons actuellement sur la réaction de l’organisme au vaccin, il pourrait s’agir d’une évolution significative et positive pour les patients […] mais d’autres données sont encore nécessaires et nous continuons à recruter des patients appropriés pour l’essai afin d’approfondir cette question ».

Source : futurism