Donald Trump dit souffrir sans Twitter et fait appel à la justice

Banni en janvier 2021 de Twitter, Donald Trump souffre de ne plus pouvoir utiliser son réseau social favori. Alors qu’il se bat contre son bannissement de la plateforme devant les tribunaux, l’ancien président des États-Unis a demandé à un juge fédéral de rétablir son compte.

Donald Trump Twitter
© Lazaro Gamio, Axios

Twitter a banni Donald Trump le 8 janvier 2021, deux jours après avoir incité une foule de partisans à prendre d’assaut le Capitole des États-Unis. À l’époque, la société avait déclaré qu’il y avait un risque que les tweets de l’ancien président incitent à davantage de violence.

Trump avait ensuite déposé des recours collectifs contre Twitter, Google et Facebook – qui l’ont tous interdit dans une certaine mesure de leurs plateformes – en juillet dernier, pour avoir « violé ses droits au titre du premier amendement ». Comme il n’était plus le bienvenu, l’ancien président avait lancé en mai un blog intitulé From the Desk of Donald J. Trump. Il l’avait fermé un mois plus tard, faute d’audience.

Mais aujourd’hui, Donald Trump souffre de ne plus pouvoir utiliser son compte Twitter. N’ayant aucun moyen viable d’obtenir réparation, l’ancien président des États-Unis s’est tourné vers un juge fédéral pour plaider sa cause, espérant que le système juridique obligera l’entreprise américaine à le laisser tweeter de nouveau.

Un coup d’épée dans l’eau ?

Donald Trump a donc déposé une injonction préliminaire vendredi, devant le tribunal du district sud de la Floride. Il a demandé au juge de faire en sorte que Twitter rétablisse temporairement son compte @realDonaldTrump alors qu’il mène une lutte sans merci contre son bannissement devant les tribunaux depuis plusieurs mois.

L’ancien président soutient qu’il est susceptible de gagner son procès, car ce bannissement « viole le premier amendement », ainsi que « la loi de Floride sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales ». Sauf qu’a priori, Twitter ne permettra pas à Trump de revenir, même s’il devient candidat à la présidence.

Dans le dossier judiciaire, que vous pouvez retrouver en intégralité ici, Trump fait valoir que ne pas accorder l’injonction préliminaire – ou ne pas le laisser revenir sur les réseaux sociaux – lui causerait, ainsi qu’à ses 88 millions de followers sur Twitter, « un préjudice irréparable ». L’ancien président affirme que son absence prolongée sur Twitter cause également préjudice au Parti républicain.

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