École à la maison : les cyberattaques venaient bien de Chine et de Russie
La plateforme « Ma classe à la maison » du CNED subit d’importants bugs et ralentissements depuis sa réouverture. Selon Le JDD et la police nationale, de véritables attaques informatiques, renouvelées plusieurs fois, ont bel et bien émané de la Chine et de la Russie.
Selon Le Journal du Dimanche, les allégations de Jean-Michel Blanquer au sujet des attaques sur les serveurs du CNED s’avéraient exactes. Des cyberattaques émanant de Chine et de Russie ont bel et bien eu lieu à l’encontre de la plateforme « Ma classe à la maison ».
Des DDoS de Chine et de Russie confirmées par la police nationale
Cela ne vous aura probablement pas échappé, surtout si vous avez des enfants à la maison. En ce troisième confinement, une plateforme d’aide au soutien scolaire a été mise en place par le gouvernement et le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Il s’agit de la plate-forme « Ma classe à la maison », un système complémentaire de classe virtuelle offrant la possibilité aux enseignants d’animer leurs classes à distance.
Dès le premier jour, le service a subi d’importants ralentissements voir, de bugs majeurs rendant toute utilisation de la plateforme impossible pour des milliers d’enseignants, de parents et d’élèves. À l’époque, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait prétexté que les serveurs du CNED avaient subi de nombreuses cyberattaques, émanant de Chine et de Russie. Une « excuse » qui lui aura valu de nombreuses railleries.
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Selon de tous premiers éléments de l’enquête des policiers de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC), ces attaques ont bien eu lieu. Du moins, elles provenaient bien de Chine est de Russie. « Il y a eu de vraies attaques, renouvelées plusieurs fois. Elles émanent bien de l’étranger, Russie et Chine. » En revanche, « cela ne signifie pas que les commanditaires sont russes ou chinois ». Par ailleurs, il s’agissait d’attaques par déni de service (DDoS).
« Nous en avons subi toutes les nuits, y compris vendredi, à partir de 1 heure du matin » a notamment expliqué le responsable du CNED. Nos confrères du JDD évoquent en outre « des sollicitations 100 000 fois supérieures à la normale et par seconde ».