Neuralink : l’implant cérébral d’Elon Musk aurait gravement endommagé le cerveau d’un cobaye
La société d’implants cérébraux Neuralink a commencé à tester sa technologie sur des singes. Et il semble que ces essais ne se soient pas déroulés comme prévu…
Bien que Neuralink soit désormais autorisée à tester sa technologie sur des humains, les résultats d’une récente autopsie sont pour le moins inquiétants. En effet, l’implantation des puces dans le cerveau des singes aurait donné des résultats catastrophiques. Ainsi, une récente enquête vient de révéler qu’un implant Neuralink aurait “déformé et rompu” le cerveau d’une femelle macaque, après qu’une expérience a provoqué un grave gonflement cérébral.
Ainsi, après avoir constaté la gravité de la blessure, les chercheurs ont réalisé que le primate était en phase terminale. Toutefois, au lieu de soulager les souffrances de l’animal, le scientifique qui supervisait l’expérience aurait insisté pour que le singe soit maintenu en vie un jour de plus.
Neuralink : l’entreprise d’Elon Musk nie les faits
D’ailleurs, les dernières 24 heures vécues par le pauvre animal auraient été très douloureuses. En effet, le document indique que le singe a eu des convulsions et des vomissements, a perdu le contrôle de sa jambe droite et a tremblé de manière incontrôlée. Le cobaye semblait également avoir des difficultés à respirer, se grattant la gorge et haletant frénétiquement.
Une autopsie montre qu’une fuite d’adhésif provenant de l’implant aurait enflammé la partie du cerveau qui sécrète le liquide céphalorachidien. Les conséquences de cet incident auraient été si graves que l’arrière du cerveau du singe dépassait même de son crâne.
Pourtant, Neuralink nie catégoriquement les faits. En effet, si l’entreprise reconnaît la mort du singe en question, celle-ci ne serait pas due à l’implant cérébral. Un ancien employé de Neuralink affirme ainsi : “Si vous voulez couper les cheveux en quatre […] l’implant lui-même n’a pas causé la mort. Nous l’avons sacrifiée pour mettre fin à ses souffrances“.
Quoi qu’il en soit, le Comité des médecins a soutenu avec véhémence que le public a le droit de connaître la nature de toute expérimentation animale. Celui-ci déclare ainsi : “La divulgation des images est particulièrement importante parce que Neuralink induit activement le public en erreur et minimise la nature effroyable des expériences“.
Source : futurism