Espace : des astronomes observent des explosions 100 fois plus lumineuses que le Soleil
Une équipe d’astronomes a découvert un phénomène stellaire baptisé millinovas. Il s’agit ici d’immenses explosions, qui génèrent une quantité impressionnante de rayons X.
Depuis la Terre, l’espace semble être d’un calme absolu. Mais il n’en est rien. En effet, l’univers compte d’innombrables explosions et autres phénomènes cosmiques. Le télescope James Webb de la NASA a, par exemple, pu photographier une immense explosion stellaire, tandis que des scientifiques ont pu observer la plus grande explosion connue depuis le Big Bang.
Mais c’est cette fois par hasard que des astronomes ont identifié pas moins de 28 millinovas dans le Grand et le Petit Nuage de Magellan. Si la plupart des étoiles en train d’exploser sont susceptibles d’émettre d’importantes quantités de lumière à haute énergie, il s’agit ici d’une toute nouvelle source stellaire de rayons X.
Millinovas : un phénomène difficile à cerner
« Nous sommes tombés sur un groupe d’étoiles variables en sursaut présentant des sursauts symétriques en forme de triangle très caractéristiques qui ne ressemblent à aucune étoile variable connue auparavant », précise Przemek Mróz, membre de l’équipe et scientifique de l’université de Varsovie. « Nous avons trouvé ce nouveau groupe d’étoiles par hasard. »
Les scientifiques ont du mal à cerner l’origine de ces émissions importantes de rayons X. Toutefois, certains estiment qu’il pourrait s’agir de phénomènes provoqués lorsque des étoiles mortes, appelées naines blanches, se nourrissent d’une étoile proche.
Afin de parvenir à ces résultats, les scientifiques ont étudié les données fournies par l’expérience OGLE (Optical Gravitational Lensing Experiment), à la recherche d’« événements de microlentille gravitationnelle » de longue durée. Ces derniers pourraient indiquer la présence de trous noirs très anciens, appelés trous noirs primordiaux.
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« Au cours des derniers mois, j’ai travaillé sur un projet visant à rechercher des signatures de trous noirs primordiaux massifs dans le halo de matière noire de la Voie lactée », ajoute le scientifique. « Nous n’en avons trouvé aucune, ce qui prouve que ces trous noirs massifs pourraient représenter moins de quelques pour cent de la matière noire. »
Source : space.com