Espace : la NASA vient de battre un nouveau record
Une mission scientifique de la NASA vient d’établir un nouveau record. En effet, l’agence a lancé un ballon stratosphérique qui a flotté dans le ciel au-dessus du pôle Sud pendant 57 jours.
C’est décidément l’année de tous les records dans le domaine spatial. En effet, SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, a plus tôt cette année battu son propre record en franchissant la barre des 60 lancements en un an. De son côté, le cosmonaute russe Oleg Kononenko a battu le record du plus long séjour dans l’espace. Mais c’est cette fois au tour de la NASA, qui a réussi à faire voler un ballon stratosphérique pendant près de deux mois.
La mission, appelée Observatoire térahertz spectroscopique Galactic/Extragalactic ULDB (GUSTO), comprenait un télescope attaché à un immense ballon scientifique, qui a pu s’élever à des altitudes supérieures à 38 100 mètres.
NASA : des conditions météorologiques favorables
GUSTO a ainsi pu cartographier une grande partie de la Voie lactée, y compris le centre galactique, ainsi que le Grand Nuage de Magellan. Le ballon est resté en l’air pendant 57 jours, 7 heures et 38 minutes, ce qui représente le vol le plus long jamais réalisé par la NASA dans cette catégorie.
La NASA a donc battu le record précédemment détenu par le ballon SuperTIGER (Super Trans-Iron Galactic Element Recorder), qui est resté en place durant plus de 55 jours. La mission de GUSTO aurait été facilitée par des vents favorables dans la stratosphère, associés à l’énergie solaire abondante fournie par l’été austral.
Christopher Walker, chef de mission, déclare : “Le programme de ballons de longue durée de la NASA permet aux chercheurs de faire voler des charges utiles de pointe aux confins de l’espace, ce qui leur donne la possibilité d’effectuer des observations révolutionnaires du cosmos plus fréquemment et à un coût nettement inférieur à celui des missions orbitales conventionnelles“.
La mission GUSTO s’est officiellement achevée le 26 février dernier, date à laquelle le ballon est venu se poser en toute sécurité sur le sol de l’Antarctique.
Source : space.com