Evolution : découvrez le corps de l’homme du futur, selon trois scénarios
L’évolution du corps humain se poursuit sans que nous nous en rendions compte. Comme nous modifions le monde qui nous entoure, que nous conquerrons l’espace, et que nous sommes dotés d’une technologie toujours plus à la pointe, les changements qui concernent notre corps risquent d’être tôt ou tard assez significatifs. Le Dr Matthew Skinner explique dans le Daily Mail ce à quoi il faut s’attendre, selon trois scénarios.
Dans un avenir plus ou moins proche, il est assez certain que notre mode de vie va changer et que notre corps va devoir s’adapter. Oui, car il va falloir de plus en plus compter avec les changements dérivés du réchauffement climatique, sans parler de ceux qui partiront coloniser la planète Mars. À moins que la Terre ne subisse un violent cataclysme plongeant notre planète dans une nouvelle ère de glaciation.
Le tabloïd britannique Daily Mail adore faire de l’anticipation. Et a donc dépêché cette fois-ci le Dr Matthew Skinner, paléo-anthropologiste à l’Université du Kent à Canterbury (près de Douvres). Et vous allez le voir, si ces évolutions peuvent faire d’emblée sourire, selon Matthew Skinner, on trouve déjà des mutations génétiques qui favoriseront des changements rapides :
On pourrait pratiquer l’ingénierie génétique sur nous-même, si cela peut nous apporter un coup de pouce pour notre survie. Certaines de ces choses pourraient être développées rapidement par nécessité tandis que d’autres pourraient suivre des évolutions plus lentes, sur des périodes de plusieurs dizaines de milliers d’années.
Bref, à l’en croire, à l’avenir, il faudra composer avec l’eugénisme et d’autres méthodes d’édition génétiques. Les comités d’éthique ont, on imagine, beaucoup de pain sur la planche…
L’évolution du corps humain envisagée selon trois scenarii
Le Dr Matthew n’est pas Nostradamus, mais il explore les conséquences de trois hypothèses : que se passerait-il si les eaux montaient un peu trop, nous forçant à vivre dans l’eau ? Qu’adviendra-t-il des hommes sur Mars après des générations de colonisation ? Ou si un cataclysme plonge la Terre dans une nouvelle ère glaciaire ? Voici quelques explications et une infographie en toute fin d’article.
Hypothèse A : “Chérie, on fait nos bagages, on part vivre sur Mars”
Normalement, les premières générations devront faire plus d’exercice que sur Terre afin de ne pas souffrir d’atrophie musculaire. Mais au fil du temps, certaines caractéristiques du corps vont changer. On va faire la description des pieds à la tête.
Les pieds, vont voir leurs orteils s’allonger et le gros orteil va redevenir un pouce opposable. Pourquoi ? Parce que c’est pratique. Surtout avec une gravité plus faible. Selon le paléo-athropologue le fait de marcher comme on le fait sur Terre sera moins nécessaire. Et ces deux mains supplémentaires nous permettront d’attraper des objets, alors qu’on se déplacera suspendus par nos bras.
Comme les Orang-outans, nos bras s’allongeront, donc, et nos jambes rétrécirent. Notre taille réduira aussi, car, nous n’aurons pas vraiment de prédateurs. Côté visage, celui-ci va devenir plus petit, notamment au niveau de la bouche qui serait amenée à rétrécir, avec peut-être la disparition des dents.
Hypothèse B : celle du Jour d’Après
En cas de nouvelle ère glaciaire, inutile de préciser qu’on risque de bien morfler. Du coup, notre corps va se solidifier pour faire face à ces conditions des plus extrêmes : plus de muscles, plus de poils (oui, même pour les mesdames), et une taille plus imposante. La couleur de peau pourrait finir par s’éclaircir pour produire davantage de Vitamine D avec moins de lumière.
L’intérêt des muscles c’est aussi qu’une glaciation risque de mettre à mal notre monde technologique, et moins de ressources seront disponibles. Il faudra donc plus de force physique pour résister à ces conditions. En outre, nos visages finiront par s’épaissir de même que notre nez pour chauffer davantage l’air inhalé avant qu’il n’entre dans les poumons.
Hypothèse C : la montée des eaux nous force à revenir dans les océans
C’est peut-être au final l’hypothèse la plus amusante, ou flippante, c’est selon. Si les eaux venait à trop monter, de même que les températures, nous finirions par être forcés de vivre dans les océans. Le docteur imagine qu’il faudrait se bidouiller un peu le génome pour se doter rapidement de branchies.
Du coup nos poumons deviendront inutiles, et la cage thoracique finira par se réduire. Nos mains et nos pieds deviendront au fil du temps palmées pour nous aider à nager, et nos yeux évolueront pour devenir un peu comme ceux des chats, avec une fente, mais aussi un peu comme ceux des phoques, avec une seconde paupière pour voir sous l’eau.
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Pour bien vous figurer les implications de toutes ces hypothèses, nous vous proposons l’infographie suivante, traduite et augmentée à partir de celle du Daily Mail :