Fin de l’ISS : la NASA se tourne vers le privé
La Station spatiale internationale devrait être abandonnée à la fin de la décennie. Dans ce cadre, la NASA espère attirer divers investisseurs privés afin de maintenir une présence permanente en orbite terrestre.
Si la durée de vie de l’ISS a été étendue jusqu’en 2030, la NASA commence à préparer sa succession. Si en attendant le laboratoire orbital ne chôme pas, diverses entreprises cherchent à investir dans le domaine. Une société veut même créer un studio de tournage en orbite. L’agence spatiale américaine veut donc accompagner la reconversion de la station, et exige même qu’un astronaute professionnel accompagne chaque mission relevant du secteur privé.
Les dirigeants de l’industrie spatiale se sont ainsi réunis à Washington la semaine dernière à l’occasion de la 11e conférence annuelle de la NASA. Le panel comprenait d’ailleurs des représentants de haut niveau de quatre entreprises sélectionnées par la NASA afin concevoir et développer des stations spatiales commerciales en orbite terrestre basse.
Fin de l’ISS : de nombreuses entreprises intéressées
La NASA place beaucoup d’espoir dans cette nouvelle approche. L’agence déclare ainsi : “Notre principal objectif est de disposer d’une plateforme post-ISS qui puisse répondre à nos besoins, mais qui nous permette de nous placer dans une position où l’innovation commerciale peut se produire. Différentes choses peuvent commencer à se produire dans l’espace qui ne se produiraient pas sur une installation gouvernementale“.
En janvier 2020, la NASA a sélectionné Axiom Space pour construire le premier module commercial de l’ISS. En décembre 2021, l’agence a sélectionné trois autres entreprises : Nanoracks, Northrop Grumman et Blue Origin, qui s’est associé à Sierra Space. Christian Maender, vice-président d’Axiom, a déclaré que le premier module de la société est en bonne voie d’être livré à l’ISS en 2024, le second devant être mis en place en 2025.
Le responsable indique : “Chez Axiom, nous construisons ce que nous pensons être une infrastructure fondamentale pour cet effort de commercialisation en orbite terrestre basse“. Le plan d’Axiom est d’ajouter progressivement des modules à un rythme d’environ un par an. Les deux premiers fonctionneront comme des habitats, tandis que les suivants auront un but scientifique.
Source : engadget