Furiosa : le dernier Mad Max contient bien plus d’effets numériques que vous ne le pensez, voici pourquoi

Furiosa : A Mad Max Saga, actuellement en salle, affiche une photographie plutôt impressionnante. Mais si George Miller, le créateur de la saga, a l’habitude de privilégier les prises de vues réelles aux effets numériques, le dernier opus de la saga contient bel et bien de nombreuses retouches faites par ordinateur.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que George Miller est un réalisateur plutôt ambitieux. Ce dernier, qui veut un jeu vidéo Mad Max réalisé par le légendaire Hideo Kojima, a impressionné le public à l’occasion de la sortie de Mad Max : Fury Road en 2015. Le film a impressionné le public, notamment en raison de ses cascades en prises de vues réelles. Et, si Furiosa : A Mad Max Saga respecte le style graphique de son prédécesseur, celui-ci utilise un nombre relativement conséquent d’effets spéciaux.

Crédit photo : Warner Bros.

Le réalisateur affirme ainsi : « Dans Furiosa, il n’y a pratiquement pas de plans qui n’ont pas été manipulés numériquement. Par exemple, changer le ciel. Lorsque Steven Spielberg a tourné Les Dents de la mer, la mer changeait tout le temps. Si vous regardez ce film, à un moment, elle est agitée, à un autre, elle est plate. On n’a plus besoin de faire ça aujourd’hui ».

Furiosa : un ciel plus beau que nature ?

George Miller évoque ainsi les retouches numériques effectuées afin de conserver une certaine cohérence au niveau du ciel. En effet, les journées de tournage passant, celui-ci est susceptible de varier d’heure en heure et de jour en jour, ce qui est susceptible de nuire à la fluidité globale du long métrage.

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Le réalisateur de Furiosa : A Mad Max Saga aborde ensuite une longue séquence du film, baptisée « passager clandestin ». George Miller ajoute : « Le tournage s’est étalé sur 78 jours. Il s’agit d’une séquence de 15 minutes, mais les cieux sont constants. Nous avons donc pris ce que nous pensions être un bon ciel et nous pouvons reproduire ce ciel tout au long de l’histoire. Ainsi, certains plans présentent le vrai ciel parce qu’il était vraiment beau. Mais dans le plan suivant, le ciel aurait pu être complètement différent et nous avons pu le reproduire. C’est possible ».

Source : gizmodo