Google Stadia : grâce au codec AV1, le service va nettement s’améliorer

Google Stadia s’apprête à intégrer le codec vidéo AV1. En théorie, cela permettra au service d’optimiser la compression vidéo, de gagner en qualité et de réduire la consommation de données.

Google Stadia s’apprête à intégrer le codec vidéo AV1, révèle 9to5Google. Une nouveauté qui permettrait au service d’optimiser la compression, de gagner en qualité et surtout, de réduire la consommation de données.

Après Facebook, Microsoft, Twitch et Apple, Google Stadia passe à AV1

Si vous n’en n’avez pas entendu parler, Stadia est le service de jeu vidéo à la demande de Google. Comme Netflix mais pour les jeux vidéo, il permet de jouer à des jeux modernes sans posséder de PC ou de console de jeu (comme Shadow ou GeForce Now). Le seul problème, c’est que cette technologie nécessite une grande consommation de données. Sur Stadia Pro, en 4K, le service consomme jusqu’à 20 Go par heure. En 1080p, jusqu’à 12,6 Go/h, et en 720p jusqu’à 4,5 Go/h. À titre de comparaison, Netflix consomme environ 3 Go par heure en 4K et approximativement 1 Go/h en 1080p.

AV1 est un codec vidéo libre de droits et créé en 2018. Successeur de VP9, il est spécifiquement conçu pour la diffusion de flux vidéo sur Internet et sur les réseaux IP2. Ses fondateurs ne sont autres que Amazon, Cisco, Google, Intel, Microsoft, Mozilla Foundation et Netflix, rassemblés sous une organisation qui porte le nom de Alliance for Open Media.

Twitch, Apple (Apple TV+), Facebook et Vimeo l’ont tous intégré petit à petit, depuis 2018. De la même manière, Microsoft avait annoncé en octobre 2020 le support de l’accélération matérielle grâce à AV1 dans Windows 10, en utilisant les puces Intel de technologie Tiger Lake. Même utilisation pour Nvidia et les nouvelles RTX Ampere, ainsi que plus récemment pour AMD et la série Radeon RX 6000, qui profiteront elles aussi d’AV1 sur Windows 10 pour accélérer et améliorer la décompression vidéo.

Si l’intégration d’AV1 dans Stadia est une bonne nouvelle, elle l’est surtout pour les pays qui disposent de forfaits Box à consommation limité, comme les États-Unis. Pour ce qui est de la France, rassurez-vous : les forfaits box illimités seront de mise pour un certain temps encore. Si le Conseil national du numérique préconisait, cet été, de mettre un terme aux forfaits Internet illimités pour « lutter contre la pollution du numérique », l’ARCEP avait tout simplement refusé.

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