Insolite : un tableau peint par un robot alimenté par l’IA s’est vendu pour 1 million de dollars
L’intelligence artificielle est décidément capable de tout, et même de créer des œuvres d’art. C’est ce que vient de démontrer le robot humanoïde Ai-Da, dont l’une des peintures s’est vendue aux enchères pour une somme astronomique.
L’intelligence artificielle est capable de générer des images depuis plusieurs années déjà. Des générateurs d’images tels que DALL-E, Midjourney ou encore Canva sont ainsi capables de créer des images grâce à l’intelligence artificielle. Même Grok, le chatbot d’Elon Musk, est capable depuis peu d’en faire de même. Et, si les images générées par l’IA ne peuvent officiellement pas être protégées par des droits d’auteur, cela n’empêche visiblement pas certains “artistes” de vendre leurs œuvres pour plus d’1 million de dollars.
L’œuvre en question, baptisée « AI God », est une peinture représentant le célèbre cryptanalyste Alan Turing. Celle-ci a été mise aux enchères chez Sotheby’s à New York. Et, après pas moins de 27 enchères, le tableau a fini par être vendu pour environ un million de dollars, soit plus de 932 000 euros.
Ai-Da : une première historique
Le robot humanoïde qui a peint le tableau, nommé Ai-Da, a été conçu par Aidan Meller, qui se décrit comme un « spécialiste de l’art moderne et contemporain ». Ce dernier affirme que sa création est « capable de dessiner et de peindre en utilisant des caméras dans ses yeux, des algorithmes d’intelligence artificielle et son bras robotique ».
Ainsi, selon la maison de vente aux enchères, il s’agirait d’une première historique. Le site de Sotheby’s écrit : « Le prix de vente record enregistré aujourd’hui pour la première œuvre d’art d’un artiste robot humanoïde mise aux enchères marque un moment dans l’histoire de l’art moderne et contemporain et reflète l’intersection croissante entre la technologie de l’I.A. et le marché mondial de l’art. »
Si le prix record de cette vente peut paraître impressionnant, la propriété intellectuelle de « AI God » pourrait rencontrer des problèmes. En effet, aux États-Unis, les contenus générés par l’IA ne peuvent pas être protégés par des droits d’auteur. On pense par exemple à Jason Allen, à qui l’on doit l’œuvre « Théâtre d’Opéra Spatial », qui affirme que les gens lui volent son travail pour cette même raison.
Source : gizmodo