Intelligence artificielle : L’ancien PDG de Google pense que l’IA peut “tuer ou blesser”.
Décidément, l’évolution de l’intelligence artificielle inquiète. Et selon Eric Schmidt, ancien PDG de Google, celle-ci pourrait même provoquer des morts…
La rapide évolution de l’IA inquiète bien des spécialistes et même le président américain, Joe Biden. La Maison Blanche lance d’ailleurs une série de mesures afin de réguler l’IA. Une fausse image d’explosion du Pentagone, générée par l’intelligence artificielle, a créé la panique et même fait chuter les marchés boursiers. De son côté, l’ex-PDG de Google annonce un “risque existentiel“.
Pourtant, Eric Schmidt, qui a déclaré la semaine dernière qu’il fallait laisser les entreprises d’IA s’autoréguler, a ajouté son inquiétude lors d’un discours tenu à l’occasion du CEO Council Summit à Londres. Si celui-ci est resté pour le moins énigmatique, ses propos peuvent paraître dérangeants.
Intelligence artificielle : Eric Schmidt se contredit
L’ancien PDG de Google affirme ainsi : “Il y a des scénarios, pas aujourd’hui, mais raisonnablement bientôt, où ces systèmes seront capables de trouver des failles de type ‘zero-day’ dans les problèmes cybernétiques, ou de découvrir de nouveaux types de biologie […] Il s’agit d’une fiction aujourd’hui, mais son raisonnement est susceptible de se vérifier. Et lorsque cela se produira, nous voulons être prêts à savoir comment faire en sorte que ces choses ne soient pas utilisées à mauvais escient par des personnes malveillantes“.
Eric Schmidt croit pourtant fermement que les entreprises en charge du développement de l’IA devraient se réguler d’elles-mêmes, sans intervention de la part des autorités gouvernementales. En revanche, il estime que l’IA pourrait “faire beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de mal à des gens ou les tuer“.
Bien que le ChatGPT d’OpenAI soit l’actuel fer de lance du mouvement, Google est un pionnier en la matière. En effet, depuis plus d’une décennie, le géant du numérique livre un combat féroce contre OpenAI et Microsoft pour le contrôle du marché de l’IA. Google a d’ailleurs lancé son propre chatbot, Bard, qui n’a pas rencontré le succès espéré.
Source : futurism