Intelligence artificielle : OpenAI, DeepMind et Anthropic collaborent avec le Royaume-Uni
Les trois géants de l’intelligence artificielle, OpenAI, DeepMind et Anthropic, ont décidé de partager leurs technologies avec le gouvernement britannique. Ceux-ci s’engagent à soutenir la recherche sur l’évaluation et la sécurité de l’IA.
Avec l’explosion de l’IA, avec en tête ChatGPT d’OpenAI, de nombreux gouvernements visent à réguler cette technologie. Plus tôt cette année, la Maison Blanche a ainsi présenté un plan de régulation. En France, la CNIL a lancé un service entièrement dédié à l’intelligence artificielle. Le Royaume-Uni a simplement entrepris de développer sa propre IA éthique et a investi des moyens considérables dans ce domaine.
Le gouvernement britannique a ainsi proposé d’organiser un sommet “mondial” sur la sécurité de l’IA à l’automne prochain. De plus, celui-ci assure qu’OpenAI, Google DeepMind et Anthropic se sont engagés à fournir un “accès anticipé ou prioritaire” à leurs modèles d’IA pour soutenir la recherche dans le domaine.
Intelligence artificielle : le Royaume-Uni investit des millions de livres sterling
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, s’est ainsi exprimé à la suite d’un certain nombre d’interventions de la part des géants de l’IA mettant en garde contre les risques que la technologie pourrait poser. Celui-ci indique : “Nous allons mener des recherches de pointe sur la sécurité [de l’IA] ici au Royaume-Uni... Avec 100 millions de livres sterling pour notre groupe d’experts, nous consacrons plus de fonds à la sécurité de l’IA que n’importe quel autre gouvernement.”
Rishi Sunak ajoute : “Nous travaillons avec les laboratoires de pointe – Google DeepMind, OpenAI et Anthropic… Je suis heureux d’annoncer qu’ils se sont engagés à donner un accès anticipé ou prioritaire aux modèles à des fins de recherche et de sécurité pour aider à construire de meilleures évaluations et nous aider à mieux comprendre les opportunités et les risques de ces systèmes.”
Le Premier ministre souhaite également que le Royaume-Uni abrite un organisme mondial de surveillance de la sécurité de l’IA. Le projet de loi sur l’IA de l’Union européenne, quant à lui, ne devrait pas entrer en vigueur avant 2026.
Source : techcrunch