Intelligence artificielle : près de la moitié des chefs d’entreprises pensent que l’IA pourrait détruire l’humanité

Voilà une nouvelle bien inquiétante. En effet, selon un récent sondage, 42 % des PDG interrogés pensent que l’intelligence artificielle pourrait mettre un terme à l’humanité avant la fin de la décennie.

La rapide évolution de l’intelligence artificielle inquiète. L’ancien PDG de Google pense même que l’IA pourrait “tuer ou blesser”. L’un des créateurs de l’IA a d’ailleurs exprimé ses regrets. Ainsi, de nombreux gouvernements, dont la Maison-Blanche, commencent à prendre des mesures. Les trois géants de l’intelligence artificielle, OpenAI, DeepMind et Anthropic, ont ainsi décidé de partager leurs technologies avec le gouvernement britannique. Mais, selon un récent sondage de CNN, cela pourrait ne pas suffire à nous sauver.

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Ainsi, selon les résultats d’une enquête communiqués à CNN, 42 % des PDG de 119 entreprises interrogés pensent que l’IA pourrait, dans les cinq à dix prochaines années, littéralement détruire notre espèce. Et, bien que les noms des PDG partageant cette opinion n’aient pas été rendus publics, les sondés représentent un large éventail de dirigeants d’entreprises telles que Zoom, Coca-Cola et Walmart.

Intelligence artificielle : une minorité de sondés pense que les avantages de l’IA sont exagérés

Ces chiffres restent toutefois à relativiser. En effet, 58 % des sondés se disent “pas inquiets” et ne pensent pas du tout qu’une telle catastrophe se produira. De plus, 42 % des chefs d’entreprise ont également déclaré qu’ils pensaient que les risques liés à l’IA étaient fortement exagérés.

De plus, seuls 13 % des 119 chefs d’entreprise ont déclaré qu’ils pensaient que les avantages de l’IA étaient exagérés. En revanche, les 83 % restants ont déclaré qu’ils ne pensaient pas que le potentiel de l’IA avait été exagéré. Ce dernier chiffre n’a d’ailleurs rien d’étonnant, étant donné que l’IA leur permet déjà d’économiser de l’argent en rationalisant les flux de travail et, bien sûr, en remplaçant les travailleurs humains par l’intelligence artificielle.

Jeffrey Sonnenfeld, de l’université Yale, estime que les entrepreneurs peuvent être classés en cinq catégories, précisant : “Il y a les créateurs curieux qui sont comme Robert Oppenheimer avant la bombe. Ensuite, on retrouve les croyants euphoriques, qui ne voient que le bon côté de la technologie. Puis, les profiteurs commerciaux qui ne savent pas ce qu’ils font, mais se lancent à corps perdu. Enfin, on trouve les activistes alarmistes et les défenseurs de la gouvernance mondiale“.

Source : futurism