James Cameron estime que l’IA pourrait aider à réaliser le prochain film Dune
Le réalisateur de Terminator et Avatar, James Cameron, émettait jusqu’à présent de sérieux doutes quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle. Mais ce dernier semble avoir changé d’avis, et estime que l’IA pourrait aider à réaliser des films à moindre coût.
L’IA est désormais capable de tout, et même de générer des films entiers, grâce à des générateurs de vidéos surpuissants tels que le Sora d’OpenAI. D’ailleurs, un réalisateur de films Marvel estime que, à terme, l’IA sera capable de réaliser des longs-métrages sur mesure. Mais l’IA est déjà utilisée dans des films à petite échelle. Le réalisateur David Cronenberg s’en est par exemple servi dans le film The Brutalist, avant de justifier ses choix.
Mais James Cameron, à qui l’on doit des films cultes tels que Titanic, Avatar, ou encore Aliens, est longtemps resté sceptique à l’égard de cette technologie. D’ailleurs, le réalisateur affirme nous avoir mis en garde contre les dangers de l’IA via son film Terminator : « Je vous ai prévenus en 1984, et vous n’avez pas écouté. » a-t-il déclaré.
James Cameron : “Nous devons trouver un moyen de réduire de moitié le coût de ces films.”
Et pourtant, le réalisateur semble être en train de changer d’avis. En effet, celui-ci a récemment indiqué que l’IA pourrait faciliter et accélérer le travail des créateurs, sans pour autant remplacer ces derniers. James Cameron estime ainsi que l’IA pourrait « doubler leur vitesse d’exécution sur un plan donné, de sorte que votre cadence soit plus rapide et votre cycle de production plus rapide, et que les artistes puissent passer à autre chose et faire d’autres choses intéressantes, puis d’autres choses intéressantes. »
Mieux encore, le réalisateur d’Avatar suggère que l’IA pourrait réduire les coûts de production des films, permettant à des projets ambitieux de voir le jour. « Si nous voulons continuer à voir le genre de films que j’ai toujours aimés et que j’aime faire et que j’irai voir – Dune, Dune : Part Two, ou l’un de mes films ou de mes grands films à effets spéciaux et à images de synthèse – nous devons trouver un moyen de réduire de moitié le coût de ces films. » ajoute le réalisateur.
Source : kotaku