Joy-Con Drift : nouvelle action collective à l’encontre de Nintendo
Aux États-Unis, Nintendo fait face à un énième recours collectif pour ses problèmes de Joy-Con Drift. La plainte a été déposée mardi devant un tribunal de Seattle.
C’est reparti pour un tour. À Seattle, une nouvelle plainte vient d’être déposée contre Nintendo dans le cadre de l’affaire du Joy-Con Drift. Nintendo fait actuellement face à de multiples poursuites, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs, France y compris. Il y a quelques mois, UFC-Que Choisir portait même plainte contre Nintendo, avec de solides arguments à l’appui.
Rappelons que le Joy-Con Drift est un problème qui concerne tant les Joy-Con de la Nintendo Switch que ceux intégrés à la Nintendo Switch Lite. Il s’agit d’un dérèglement de l’un des joystick directionnels, rendant les contrôleurs inutilisables. Ce souci technique persiste depuis la sortie de la console en 2017, sans aucun véritable changement dans les lignes de production.
Nouvelle class-action contre Nintendo aux États-Unis
Si le premier procès à l’encontre de Nintendo date de 2019, les joueurs se plaignent de ce problème technique depuis 3 ans maintenant. Nintendo avait commencé à proposer des réparations gratuites pour les manettes affectées par le problème il y a quelques mois. Certains espéraient par ailleurs voir le problème réglé sur la Nintendo Switch Lite, en vain. Pendant ce temps, la Nintendo Switch continue de se vendre comme des petits pains, atteignant bientôt les 70 millions d’unités écoulées.
Dans ce nouveau procès, les experts suggèrent une fois de plus que le Joy-Con Drift est causé par l’usure des coussinets intérieurs de la manette, situés sous les joysticks. Les avocats affirment que Nintendo est consciente du problème et qu’elle n’informe pas correctement ses clients. Ils demandent des enquêtes de défense des consommateurs en France, en Belgique et en Suisse, ainsi qu’un commentaire de la part du président de Nintendo, Shuntaro Furukawa.
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Malgré les réparations gratuites (rappelons que les premières étaient payantes), par la firme de Kyoto, les manettes réparées continuent de reproduire le problème et ce, même après plusieurs jours ou mois d’utilisation. Ce nouveau procès apporte en revanche de solides preuves techniques, incluant photos de démontages et images au microscope électronique montrant des dommages sur les circuits. Le procès allègue en outre une conduite illégale et déloyale de la part de Nintendo, ainsi qu’une fraude à la consommation.
Plus récemment dans l’actualité autour de Nintendo, rappelons que qu’il est désormais possible de jouer à Control grâce au cloud gaming sur la Switch. Et selon Microsoft, les jeux Bethesda sortiront bel et bien sur Switch et PS5.