La 6G sera 100 fois plus rapide que la 5G, la Chine déjà en pole position
Les entreprises technologiques planchent déjà sur la 6G alors que la 5G commence à peine à s’imposer dans le monde. Elle devrait notamment offrir des débits 100 fois supérieurs à ceux de la norme actuelle. Et la Chine a déjà pris beaucoup d’avance, possédant notamment la majorité des brevets.
Le monde est désormais colonisé par la 5G. Les utilisateurs peuvent ainsi profiter d’un débit bien plus accru si tant est qu’ils disposent d’un smartphone compatible bénéficiant de la bande reine 3,5 GHz. Cela étant dit, les grands acteurs de la tech s’activent déjà en coulisses pour préparer la suite. Apple et Google ont notamment intégré une alliance pour anticiper l’arrivée de la 6G. Chapeautée par l’Alliance for Telecommunications Industry Solutions, la Next G alliance a pour vocation d’empêcher que les Etats-Unis se fassent distancer par la Chine.
De son côté, l’Europe n’est pas en reste. Dédié également à la 6G, le programme Hexa-X a été créé fin 2020. Il réunit notamment Orange, Intel, Telefónica, Tim sous la houlette de Nokia. Les leaders de la tech et des télécommunications sont donc à pied d’oeuvre en vue de l’arrivée du réseau dans dix ans. Et pour cause, Pékin semble avoir déjà beaucoup d’avance. Preuve en est avec les affirmations récentes de l’Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle (CNIPA).
6G : la Chine a de l’avance par rapport au reste du monde
La Chine posséderait ainsi déjà 13 449 brevets liés à la 6G. Soit 35% des 38 000 brevets déjà existants dans le monde. Derrière eux, on retrouve les Etats-Unis qui peuvent se targuer de posséder 18% des brevets relatifs à la 6G. La CNIPA exhorte en tout cas la Chine à se servir de « son avantage technologique dans la 5G pour continuer à rester en tête ». Et de l’encourager à s’associer avec des firmes japonaises et coréennes pour « réduire la dépendance aux technologies américaines et européennes ».
Pour information, sachez que la 6G devrait offrir des débits 100 fois supérieurs à ceux de la 5G. Le réseau actuel permet déjà de télécharger des contenus à la vitesse de l’éclair, de prendre en charge les véhicules autonomes ou encore de réaliser des opérations chirurgicales à distance. La 6G pourrait ainsi permettre d’aller encore plus loin. D’où le fait que les pays industrialisés luttent déjà pour obtenir l’hégémonie.