La station spatiale internationale (ISS) passe à l’internet haut débit
Plus de vingt ans après sa mise en service, l’ISS va enfin bénéficier d’une amélioration de taille. En effet, la station va bientôt être dotée d’une technologie de pointe, lui permettant de bénéficier d’une excellente connexion internet.
La vénérable station spatiale internationale (ISS) devrait être désorbitée en 2031. En attendant, le laboratoire spatial ne chôme pas. D’ailleurs, la NASA a exposé les futures et dernières missions de l’ISS. En effet, l’ISS est une plateforme unique pour mener des expériences en microgravité, en biologie, en agriculture et en communication. Dans ce cadre, une excellente connexion internet semble indispensable.
Ainsi, en 2021, le service de communications spatiales et de navigation (SCaN) de la NASA a commencé à intégrer un démonstrateur technologique à bord de l’ISS. Celui-ci a pu tester les communications optiques (laser) ainsi que le transfert de données vers la Terre. Ce système sera bientôt amélioré par l’ajout d’un modem et d’un terminal d’amplification intégrés LCRD en orbite terrestre basse (ILLUMA-T).
ISS : une amélioration de taille
Le système repose sur la lumière infrarouge, qui permet d’envoyer et de recevoir des informations à des débits de données très élevés. Une fois opérationnelle, cette technologie pourrait également permettre aux missions au-delà de l’orbite terrestre basse d’envoyer plus d’images et de vidéos vers la Terre en une seule transmission.
Badri Younes, associé adjoint du programme SCaN de la NASA, précise ainsi : “Les communications laser offrent aux missions une plus grande flexibilité et un moyen accéléré de renvoyer des données de l’espace. Nous intégrons cette technologie dans des démonstrations près de la Terre, sur la Lune et dans l’espace lointain“.
Mais, dans un premier temps, ILLUMA-T devrait d’abord être d’une grande utilité pour les astronautes à bord de l’ISS. En effet, ceux-ci sont continuellement en train de communiquer avec les nombreuses agences spatiales au sol, telles que la NASA (USA), l’ESA (Union européenne) et Roscosmos (Russie). D’ailleurs, malgré les tensions engendrées par la guerre en Ukraine, le pays de Vladimir Poutine compte bien rester à bord de la station orbitale.
Source : universetoday