L’Apple Watch est accusée de contenir des produits chimiques nocifs

Certains bracelets dédiés à l’Apple Watch contiendraient des niveaux élevés de PFAS (aussi appelés « produits chimiques éternels »). C’est en tout cas ce que suggère un recours collectif déposé contre la marque à la pomme.

Si Apple aurait abandonné une technologie très attendue pour sa montre connectée, cela n’empêche pas l’Apple Watch d’être particulièrement appréciée de la part des utilisateurs. Toutefois, celle-ci ne serait pas dénuée de défauts. On a par exemple pu voir une Apple Watch Series 7 exploser sans raison apparente. Mais il s’agit cette fois de certains bracelets utilisés pour la montre connectée d’Apple, qui contiendraient des produits chimiques particulièrement nocifs.

C’est en tout cas ce qu’affirme une action en justice intentée contre Apple. Celle-ci concerne trois bracelets dédiés à l’Apple Watch : le bracelet sport, le bracelet océan et le bracelet sport Nike. Ces derniers sont fabriqués à partir de fluoroélastomère, un caoutchouc synthétique particulièrement résistant.

Apple Watch : que reproche-t-on à Apple ?

Toutefois, ces derniers afficheraient des concentrations particulièrement élevées d’acide perfluorohexanoïque (PFHxA), un type de PFAS, ou « produits chimiques éternels ». Ces derniers auraient tendance à s’accumuler dans l’organisme au fil du temps et ont été associés à un risque accru de cancer. Ce type de produit chimique impacterait même le système immunitaire du porteur.

La plainte en question affirme ainsi : « Apple aurait pu éviter les risques déraisonnables pour la sécurité et l’environnement en utilisant les alternatives de fabrication disponibles, et son incapacité à le faire tout en continuant à promettre aux consommateurs santé, bien-être et durabilité est illégale, injuste et frauduleuse au regard des lois sur la protection des consommateurs. »

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De plus, les plaignants pointent du doigt le fait que les bracelets concernés sont dédiés à une utilisation sportive, ce qui augmenterait le contact avec la sueur et ouvrirait les pores de la peau, facilitant ainsi l’infiltration des produits chimiques nocifs dans le sang.

Cette action en justice vise ainsi à interdire la vente des bracelets concernés. En effet, les plaignants accusent Apple de violation des lois californiennes sur la protection des consommateurs, de négligence, et même de fraude.

Source : digitaltrends