Le PDG de Bluesky veut concurrencer Elon Musk en créant son propre Twitter
Alors qu’Elon Musk, PDG de Twitter, veut intégrer la plateforme à ce qu’il appelle une “super-application”, Jay Graber veut proposer une alternative. Son but : lutter contre le monopole des géants en la matière.
Depuis le rachat de Twitter, Elon Musk affiche de grandes ambitions pour le réseau social. Et, bien que procédant à des licenciements massifs, le milliardaire veut que Twitter ressemble davantage aux géants chinois tels que WeChat ou encore TikTok. Mais les inconvénients des plateformes de médias sociaux centralisées deviennent chaque jour plus évidents…
Ce système est pourtant très populaire en Chine, et est dominée par des entreprises telles que WeChat et Alipay. Celui-ci permet aux utilisateurs d’accéder à une grande variété de services à partir d’une seule application. Mais ce monopole peut être préjudiciable sur le long terme. Mastodont a d’ailleurs, depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, gagné des utilisateurs.
Bluesky : un remède contre le monopole des grands réseaux sociaux ?
Avant qu’Elon Musk ne rachète Twitter, l’ancien PDG Jack Dorsey a financé et créé Bluesky, une société d’intérêt public chargée de mettre au point des médias sociaux décentralisé et à code source ouvert. Bluesky reste accessible uniquement sur invitation, mais commence à accueillir de nouveaux utilisateurs.
Cependant, l’interface actuelle de Bluesky est une proche copie de celle de Twitter. Le projet a été annoncé en décembre 2019, et depuis lors, l’équipe de Bluesky travaille sur la conception et l’élaboration d’un protocole décentralisé pour les réseaux sociaux. L’entreprise veut ainsi créer un réseau social ouvert, qui permettra aux utilisateurs de se connecter et de communiquer sans être soumis à des restrictions imposées par des entreprises privées.
Les réseaux sociaux en résultant seraient tous interconnectés via le protocole Bluesky. Cela permettrait une plus grande liberté et une plus grande transparence pour les utilisateurs, tout en évitant les risques liés à la centralisation des données et à la manipulation des informations en ligne. Plus tôt cette année, Twitter a d’ailleurs abandonné Tor, qui servait jusqu’à présent à protéger les données de ses utilisateurs.
Source : theverge