Le Tableau Périodique compte désormais 4 éléments supplémentaires Par Romain Bonnemaison le 2 décembre 2016 Le Tableau Périodique des éléments compte désormais dans sa 7e rangée quatre nouveaux éléments super lourds : le Nihonium (Nh), le Moscovium (Mc), le Tennessine (Ts) et l’Oganesson (Og). Le nom de ces éléments très instables, synthétisés par trois équipes russe japonaise et américaine, ont été validés au cours d’une longue procédure par l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée. La 7e rangée du tableau périodique des éléments est désormais complète, avec l’arrivée de quatre nouveaux éléments super-lourds : le Nihonium (Nh, numéro 113), le Moscovium (Mc ,115), le Tennessine (Ts, 117) et l’Oganesson (Og, 118). En fait, leur existence était prévue depuis très longtemps, mais ils avaient jusqu’ici des noms provisoires, respectivement ununtrium, ununpentium, ununseptium et ununoctium, pas hyper glamour. Leur nom leur a été donné par l’équipe à l’origine de leur découverte. L’élément 113, le Nihonium, a été nommé ainsi d’après le nom vernaculaire du Japon, Moscovium (118) en l’honneur de Moscou (il a été synthétisé par une équipe Russe avec l’aide des américains). Tennessine (117) doit son nom à l’État américain du Tennessee. Quant à l’Organesson (118), il tire son nom du physicien Yuri Organessian en l’honneur de sa contribution dans la découverte d’éléments lourds. Pour ceux que ça intéresse, les noms des nouveaux éléments découverts doivent, avant de pouvoir figurer sur le Tableau Périodique passer par une validation de l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée (UICPA), dont le siège est à Zurich en Suisse. Cette organisation a en fait pour mission d’harmoniser les nomenclatures scientifiques relatives à la chimie, aux produits naturels, chimie physique et biochimie, entre autres joyeusetés, à travers le monde. Et cela peut prendre du temps : les quatre éléments ont en fait été découverts entre 2002 et 2012. À lire également : Cerveau, 6 astuces pour vous fabriquer de nouveaux neurones N’espérez pas cependant tenir un morceau de ces éléments dans la main. Leur gros noyau est d’abord très instable, ce qui signifie que vous préféreriez ne pas vous en approcher de trop près sous peine d’être fortement irradié. Par ailleurs, les équipes n’ont produit qu’une très petite quantité de ces éléments, à peine assez pour être détectés. Ils se sont presque immédiatement désintégrés dans des éléments plus légers. Article précédent Star Wars : l’Étoile Noire coûterait 7,2 octillions d’euros pour fonctionner, par jour décembre 2, 2016 Article suivant Un australien se bat à la boxe avec un kangourou pour sauver son chien décembre 5, 2016