Mars : cet ancien lac pourrait héberger la vie
La recherche de la vie sur Mars, passée ou présente, obsède depuis longtemps les scientifiques. Si celle-ci est pour le moment introuvable, certaines régions pourraient être propices à sa découverte.
Plusieurs rovers arpentent la planète rouge à la recherche de la vie. Curiosity a découvert un élément essentiel à l’apparition de la vie, tandis que le rover chinois Zhurong y a découvert des traces d’eau liquide. Le rover Persévérance de la NASA se trouve quant à lui dans le cratère Jezero, dans lequel les dépôts de sédiments pourraient atteindre un kilomètre de profondeur.
Pourtant, Mars héberge de nombreuses régions différentes, dont certaines sont plus propices à l’apparition de la vie que d’autres. En effet, les scientifiques se concentrent principalement sur d’énormes canaux d’écoulement, dans lesquels de grandes quantités de sédiments se sont accumulées au fil du temps. Et pourtant, une nouvelle étude affirme que ce choix pourrait être une erreur.
Mars : une zone de recherche bien trop vaste ?
Celle-ci, publiée dans le Nature Scientific Reports, s’intitule “Exploring the evidence of Middle Amazonian aquifer sedimentary outburst residues in a Martian chaotic terrain” (Exploration des résidus de l’éruption sédimentaire de l’aquifère amazonien moyen sur un terrain martien chaotique). Cette étude est menée par Alexis Rodriguez, chercheur principal au Planetary Science Institute.
Cette étude affirme que, au lieu d’explorer la région dans laquelle les sédiments se sont écoulés, les scientifiques devraient plutôt se concentrer sur la source des sédiments. Alexis Rodriguez écrit ainsi : “S’aventurer dans les plaines du nord pour prélever des échantillons pourrait s’avérer précaire, car la distinction entre les matériaux provenant des aquifères et ceux érodés et transportés lors de la formation des chenaux pourrait s’avérer une tâche complexe“.
Le chercheur affirme ainsi que les vastes canaux d’inondation martiens constituent une région extrêmement vaste, et donc presque impossible à explorer. Celui-ci suggère ainsi de se focaliser sur le bassin d’Hydraotes Chaos. Alexis Rodriguez précise ainsi : “Notre recherche se concentre sur une unité sédimentaire au sein d’Hydraotes Chaos […] datant d’il y a près de 4 milliards d’années, une époque où la surface de Mars était vraisemblablement habitable. Ces sédiments pourraient abriter des traces de vie datant de cette époque ou d’époques ultérieures”.
Source : universetoday