NASA : Découvrez la caméra qui équipera les astronautes de la mission lunaire Artemis

Le retour de l’homme sur la Lune, dans le cadre du programme Artemis, est imminent. La NASA est ainsi en train de mettre au point plusieurs appareils qui équiperont les astronautes sur place.

Le programme Artemis de la NASA est constitué de plusieurs missions. La plus importante est sans doute Artemis III, qui vise à renvoyer des astronautes sur notre satellite naturel. La NASA a ainsi largement investi dans la création de nouveaux équipements, comme une nouvelle combinaison spatiale, ou encore un nouveau modèle de jeep lunaire. Et, afin de capturer ce moment tant attendu, la NASA est également en train de concevoir une toute nouvelle caméra.

Crédit photo : ESA

La caméra lunaire universelle portable (HULC) est le fruit d’une collaboration entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’équipe d’imagerie Artemis de la NASA. Selon l’ESA, l’appareil a été conçu en utilisant des caméras déjà disponibles sur le marché. Toutefois, celles-ci ont été modifiées pour résister aux conditions extrêmes qui règnent sur la Lune, notamment les variations thermiques, l’absence de pression atmosphérique, les effets des radiations ainsi que la poussière lunaire, très abrasive.

Une caméra ergonomique et fiable

Afin d’y parvenir, la caméra a été équipée d’une épaisse housse de protection contre la poussière et la chaleur, ainsi que de boutons ergonomiques. Ces derniers devraient permettre aux astronautes de l’utiliser facilement, malgré l’encombrement de leurs lourdes combinaisons spatiales.

Jeremy Myers, responsable de la caméra HULC à la NASA, précise ainsi : “La caméra lunaire sera l’un des nombreux outils que les astronautes devront manipuler sur la Lune, elle doit donc être facile à utiliser […] Le facteur humain est très important pour nous, car nous voulons que la caméra soit intuitive et qu’elle ne soit pas un fardeau pour l’équipage.”

Une équipe internationale de chercheurs a testé les capacités de la caméra dans des scénarios lunaires simulés, allant de la lumière du jour à des grottes volcaniques sombres. Son utilisation sur le terrain a permis à l’équipe de vérifier que les photos avaient une bonne résolution, une profondeur de champ acceptable ainsi qu’une bonne exposition.

Source : space.com