NASA : James Webb capture une “galaxie fantôme” Par David Laurent le 31 août 2022 Le télescope spatial James Webb de la NASA ne cesse de nous émerveiller. L’instrument vient de saisir un cliché spectaculaire de la galaxie Phantom (Fantôme), également connue sous le nom de M74… À peine plus de six mois après son déploiement, James Webb (JWST) enchaine les découvertes. Le télescope spatial a d’ailleurs détecté du dioxyde de carbone dans l’atmosphère d’une exoplanète lointaine. Mais l’instrument est également capable de saisir des cliches spectaculaires. Le JWST a d’ailleurs partagé une immense image contenant des centaines de galaxies. Cette fois, le télescope s’en concentré sur une galaxie très particulière… Galaxie M42 – Crédit : ESA/Webb, NASA & CSA, J. Lee and the PHANGS-JWST Team L’image est en réalité constituée de deux prises de vues, combinant des observations faites par James Webb et son ancêtre, Hubble. Ce dernier, vieux de 32 ans, capture l’univers principalement dans le spectre de la lumière visible, révélant la répartition des étoiles dans la galaxie M74. Webb se concentre sur le spectre infrarouge, révélant les gaz et les poussières dégageant de la chaleur qui s’accumulent dans les bras spiraux de la galaxie. James Webb et Hubble, deux télescopes complémentaires Ainsi, une fois combinées, les observations des deux grands télescopes spatiaux fournissent une vue complète de la galaxie, y compris des régions dans lesquelles se forment des étoiles. Ces régions sont constituées de nuages d’hydrogène gazeux qui brillent dans l’ultraviolet et dans lesquels se trouvent de jeunes étoiles chaudes. Les observations de Webb ont été réalisées à l’aide de l’instrument MIRI (Mid-InfraRed Instrument) du télescope dans le cadre d’une campagne visant à cartographier 19 galaxies en formation d’étoiles dans cette région de l’univers. Le projet fait partie d’une collaboration internationale et s’accompagne d’observations réalisées par Hubble et certains télescopes terrestres. L’agence spatiale européenne (ESA) participe d’ailleurs au programme. Le porte-parole de l’agence déclare ainsi : “L’ajout d’observations cristallines du Webb à de plus grandes longueurs d’onde permettra aux astronomes de localiser les régions de formation d’étoiles dans les galaxies, de mesurer avec précision la masse et l’âge des amas d’étoiles et de mieux comprendre la nature des petits grains de poussière qui dérivent dans l’espace interstellaire“. Source : space.com Article précédent NASA : un problème de moteur retarde le lancement de la mission Artemis I août 30, 2022 Article suivant Le Pentagone redoute les armes spatiales russes et chinoises septembre 1, 2022