Neuralink : la première puce implantée dans le cerveau d’un humain connaît déjà des problèmes

Alors que Neuralink, l’entreprise d’Elon Musk, a récemment annoncé avoir réussi à implanter sa puce neuronale dans le cerveau d’un cobaye humain, cette dernière montrerait déjà des signes de défaillance.

En début d’année, Elon Musk annonçait fièrement que Neuralink, spécialisée dans les interfaces cerveau-ordinateur dont il est le patron, avait réussi à implanter sa puce dans le cerveau d’un humain. On a par la suite pu voir l’intéressé, tétraplégique à la suite d’un accident de plongée, jouer aux échecs, et même à Civilization 6, uniquement par la pensée. Mais, quelques mois plus tard, il semblerait que le dispositif soit déjà victime de dysfonctionnements.

Crédit photo : Neuralink

La puce en question, baptisée N1, a été implantée robotiquement dans le crâne du cobaye et est composée d’un microprocesseur, d’une batterie, d’une puce de communication et de 64 fils microscopiques. Les extrémités de ces fils ont été insérées dans le cortex moteur du cerveau, ce qui permet à l’intéressé de transmettre des données directement par la pensée.

Neuralink : l’entreprise dit avoir réglé le problème

Mais Neuralink a commencé à s’inquiéter lorsque la vitesse à laquelle les données étaient transmises par l’implant du patient, Noland Arbaugh, a diminué au fil du temps. L’entreprise d’Elon Musk a récemment admis le problème, précisant que les fils en question se seraient en partie rétractés au fil du temps.

Neuralink précise : « Dans les semaines qui ont suivi l’opération, un certain nombre de fils se sont rétractés du cerveau, ce qui a entraîné une diminution nette du nombre d’électrodes efficaces. Cela a entraîné une réduction du nombre de bits par seconde (BPS). »

La société affirme toutefois que, même avec un nombre réduit d’électrodes, elle a pu augmenter le nombre de BPS à long terme, grâce aux ajustements apportés à « l’algorithme d’enregistrement » et aux améliorations apportées aux « techniques de traduction de ces signaux en mouvements du curseur ». Neuralink ajoute : « Ces perfectionnements ont produit une amélioration rapide et soutenue du BPS […] qui a maintenant dépassé les performances initiales de Noland ».

Neuralink a été fortement critiquée en raison de ses essais effectués sur des singes, qui auraient provoqué des résultats catastrophiques. D’ailleurs, le cofondateur de la société a quitté Neuralink, remettant en cause la sécurité de la méthode d’implant utilisée par l’entreprise d’Elon Musk.

Source : futurism