Neuralink : l’implant d’Elon Musk permettrait aux gamers de jouer comme des pros

Le tout premier patient à avoir reçu l’implant cérébral de Neuralink, Noland Arbaugh, vient de faire plusieurs déclarations surprenantes. En effet, l’homme affirme qu’il est capable de déplacer son curseur de souris – par la pensée – à une vitesse exceptionnelle.

En janvier dernier, Neuralink annonçait fièrement avoir réussi à implanter sa puce cérébrale dans le cerveau d’un humain. Le “cobaye” en question, Noland Arbaugh, 29 ans, s’est retrouvé tétraplégique suite à un accident de plongée. L’implant lui permet donc de contrôler son ordinateur par la pensée. Cette technologie lui a dans un premier temps permis de faire une partie d’échecs. Mais le jeune homme ne s’est pas arrêté là, et a même réussi à jouer à Civilization VI.

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Bien que ce genre de jeux ne nécessite pas de réflexes particuliers, Noland Arbaugh est très optimiste quant aux prochains jeux auxquels il aura bientôt accès, dont des FPS tels que Call of Duty ou encore Counter-Strike 2. « En gros, j’ai un aimbot dans la tête » affirme-t-il. Pour rappel les aimbots sont utilisés par des tricheurs afin de verrouiller automatiquement les joueurs adverses, ce qui donne un avantage considérable sur le champ de bataille.

Neuralink : sera-t-il possible de jouer à Call of Duty par la pensée ?

Noland Arbaugh ajoute : « Parfois, il est tellement bon qu’il bouge avant même que je ne pense à le faire. Si vous pensez à bouger votre main, le signal est déjà envoyé avant que vous ne bougiez votre main […] Il y aura probablement des ligues différentes pour les gens comme moi, parce que ce n’est pas juste. »

Toutefois, il est important de noter que l’implant ne permet pas de jouer efficacement à ce genre de titres, car des jeux comme Call of Duty sont encore « trop loin de la portée du Neuralink ». Toutefois, le patient a pu jouer à certains jeux au gameplay élaboré, tels que Civilization VI ou encore Mario Kart. Noland Arbaugh se veut optimiste : « D’ici quelques années, je pense que je serai capable de jouer à n’importe quel jeu ».

Quoi qu’il en soit, l’implant cérébral de Neuralink doit encore être amélioré. La puce implantée dans le cerveau du jeune homme rencontre déjà des problèmes, les fils reliant l’appareil s’étant en partie rétractés.

Source : futurism