Neuralink : l’implantation des puces dans les cerveaux des singes aurait provoqué des résultats catastrophiques

Neuralink, l’entreprise d’Elon Musk spécialisée dans les implants cérébraux, a commencé à tester sa technologie sur des singes. Cependant, selon une récente enquête, certains tests auraient gravement blessé les animaux.

Si certains implants cérébraux permettent aux personnes paralysées d’écrire via la pensée, Neuralink vise à aller encore plus loin. En effet, l’entreprise d’Elon Musk vise à implanter des puces capables de connecter l’homme à la machine. Après des mois de tests sur des singes, Neuralink vient d’obtenir l’autorisation de procéder à des essais sur des humains. Et pourtant, il semblerait que l’opération ne soit pas vraiment au point.

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En effet, Elon Musk a d’abord affirmé sur X (Twitter) que les singes décédés lors des essais de Neuralink étaient des cas “en phase terminale“, “déjà proches de la mort“, précisant qu’aucun d’entre eux n’avait péri à cause des implants. Mais une nouvelle enquête suggère le contraire.

Neuralink : Elon Musk aurait-il menti ?

Certains documents, ainsi que le témoignage d’un ancien employé de Neuralink, contredisent ainsi les affirmations d’Elon Musk. Selon ces éléments, une douzaine de singes auraient connu un sort effroyable après avoir reçu un implant Neuralink, notamment un gonflement du cerveau et une paralysie partielle.

Le premier cas rapporté est celui du singe “Animal 20”. Une partie interne de l’implant cérébral inséré dans le primate se serait “cassée” pendant l’opération. Suite à cet incident, le singe aurait vigoureusement griffé le site de l’implant, faisant couler du sang, et aurait même tiré sur le dispositif, le délogeant partiellement.

Le rapport signale également une femelle désignée “Animal 15”, aurait commencé à appuyer fortement sa tête contre le sol après avoir reçu l’implant cérébral, jusqu’à se blesser. Les scientifiques auraient découvert qu’elle souffrait d’une hémorragie cérébrale, avant de procéder à une euthanasie.

D’autre part, un ancien employé de Neuralink aurait remis en cause les affirmations d’Elon Musk, qui précise que les sujets de tests sont des animaux en phase terminale. En effet, l’intéressé aurait déclaré : “Nous avons eu ces singes pendant environ un an avant qu’une opération chirurgicale ne soit pratiquée. Il s’agit de singes assez jeunes. Il est difficile d’imaginer que ces singes, qui n’étaient pas adultes, étaient en phase terminale pour une raison quelconque.

Source : futurism