Nintendo NES Classic Mini : un hack permettrait d’ajouter de nouveaux jeux
La Nintendo NES Classic Mini vient à peine de sortir qu’un hacker japonais a fait une découverte intéressante. La NES Classic Mini, identique à la Famicom Mini du point de vue du hardware, est en fait un petit ordinateur ARM sur lequel tourne Linux. Il a démontré qu’on pouvait récupérer le contenu de la machine (donc les ROM des jeux) y installer une autre distribution, et donc aussi ajouter de nouveaux jeux. Et bien plus encore !
Un hacker japonais qui se fait appeler Ob a eu une Famicom Mini (soit techniquement une NES Classic Mini) entre les mains, et s’est amusé à jouer un peu avec le hardware. Pour cela, le développeur s’est appuyé sur le code source du système mis en ligne par Nintendo. Fondamentalement, comme on pourrait d’ailleurs s’y attendre, Nintendo n’a pas réinventé la roue.
Le boîtier contient en fait un petit ordinateur doté d’un SoC ARM sur lequel Nintendo a installé un système d’exploitation basé sur Linux. Du coup, Ob a pris un câble USB vers Serial, son fer à souder, et a ouvert la Famicom Mini qu’il vient tout juste de recevoir, de telle sorte à ce qu’il puisse interagir depuis son ordinateur avec le contenu de la mémoire de la machine.
À l’en croire, ce n’était pas si compliqué, bien que ses instructions en japonais (traduites ici grâce à Google Translate si vous ne comprenez pas le Japonais) ne paraissent pas encore si faciles à reproduire pour n’a pas un minimum de connaissances en électronique et programmation. Mais cela lui a quand même permis de montrer qu’on pouvait faire à peu près tout ce qu’on veut avec la console de rétrogaming Nintendo.
Y compris installer une distribution Linux différente et pourquoi pas en faire un mediacenter, ou, comme vous l’imaginez ajouter d’autres jeux. Ce qui semble riche en possibilités compte-tenu de la puissance de la NES Classic Mini. On imagine que d’autres s’appuieront sur son travail pour simplifier à l’avenir la procédure.
Celle-ci requiert encore entre autres contraintes de lancer la console via une commande sur les pins du port série, soudés manuellement à un adaptateur USB. En tout cas, il semble bien que contrairement à ce qu’il y a écrit sur la boîte, vous ne serez pas forcément “mariés” à la liste de 30 jeux que Nintendo a bien voulu inclure.
ファミコンミニで自前ビルドのLinux動いた (My Linux kernel on NES Classic) pic.twitter.com/00EZZgMx7A
— op (@6f70) 13 novembre 2016