OpenAI : les policiers américains commencent à utiliser GPT-4 pour rédiger leurs rapports
Axon, l’entreprise de sécurité publique connue pour avoir popularisé le Taser, vient de lancer Draft One, un logiciel visant à aider les policiers à rédiger leurs rapports à l’aide du GPT-4 d’OpenAI.
Il semblerait que l’intelligence artificielle soit en train de s’immiscer partout dans notre quotidien, et ce, même dans le domaine de la sécurité. Récemment, la police à Dubai a par exemple commencé à déployer des voitures de patrouille contrôlées par l’IA. Cela nous rappelle le film Terminator, par le biais duquel James Cameron nous avait prévenus des dangers d’une telle technologie.
Mais cela ne semble pas décourager Axon qui vient de lancer Draft One, un “nouveau logiciel révolutionnaire qui permet de rédiger des rapports de police de haute qualité en quelques secondes“, selon l’entreprise. Celui-ci utilise GPT-4 pour rédiger des rapports de police en retranscrivant automatiquement l’audio des caméras corporelles vendues par cette même entreprise.
L’utilisation de l’IA dans la police est-elle vraiment une bonne idée ?
Axon présente son nouveau logiciel comme un moyen de réduire le travail des agents afin que les policiers puissent passer plus de temps sur le terrain, plutôt que de perdre trop de temps à rédiger leurs rapports dans les locaux de la police.
L’entreprise affirme ainsi : “Les services de police des États-Unis manquent de personnel. Alors que les agences mettent l’accent sur l’embauche et la fidélisation, la demande pour les postes à pourvoir est faible. Cette pénurie se traduit par des temps de réponse plus longs aux appels de service et par des heures supplémentaires, ce qui peut entraîner un épuisement professionnel et coûter cher aux contribuables. En fin de compte, Draft One a le potentiel d’augmenter et d’amplifier les effectifs des policiers, en leur redonnant du temps pour mieux servir leurs communautés.”
Toutefois, l’utilisation de l’IA dans un domaine aussi sensible pourrait causer certains problèmes. Dave Maass, directeur des enquêtes sur les technologies de surveillance à l’Electronic Frontier Foundation, estime ainsi que la plupart des policiers ne sont pas formés à l’utilisation de l’IA, et ne sont donc pas habitués à en reconnaître les faiblesses.
Source : gizmodo