Plusieurs artistes poursuivent OpenAI et Meta pour violation de droits d’auteur Par David Laurent le 10 juillet 2023 Afin d’entraîner leurs systèmes d’intelligence artificielle, les entreprises puisent librement du contenu sur Internet. Mais cette fois, il semblerait qu’OpenAI et Meta soient allés trop loin. L’intelligence artificielle est désormais capable de tout, et même de produire des œuvres d’art. Une fausse photographie générée par l’IA a d’ailleurs remporté un prestigieux concours. Et bien que l’IA ne devrait pas avoir le droit de remporter un Grammy Awards, elle est déjà utilisée pour un RPG entièrement alimenté par cette technologie. Toutefois, la collecte massive de données sur Internet semble problématique. Crédit photo : Unsplash Sarah Silverman, comédienne et auteure, ainsi que les auteurs Christopher Golden et Richard Kadrey, ont ainsi intenté des poursuites contre OpenAI et Meta. Les artistes affirment que les entreprises ont utilisé leurs œuvres pour entraîner leurs modèles d’intelligence artificielle sans avoir obtenu leur consentement, poursuivant OpenAI et Meta pour violation de droits d’auteur. ChatGPT résume le livre de la plaignante Les poursuites allèguent, entre autres, que le ChatGPT d’OpenAI et le LLaMA de Meta ont été entraînés sur des ensembles de données illégalement acquises contenant les œuvres des plaignants. Selon eux, ces œuvres ont été acquises sur des sites web de “bibliothèques fantômes” tels que liotik, Library Genesis, Z-Library Bibet d’autres, notant que les livres sont “disponibles en masse via des systèmes de torrents”. Les écrivains ont ainsi soumis des pièces à conviction qui montrent que ChatGPT résume leurs livres lorsqu’on le lui demande, violant ainsi leurs droits d’auteur. Le livre Bedwetter de Silverman est le premier à être résumé par ChatGPT dans les pièces à conviction, tandis que le livre Ararat de Golden est également utilisé comme exemple. Dans le procès intenté à Meta, les trois auteurs affirment que leurs livres ont été inclus dans les ensembles de données utilisés par Meta pour entraîner ses modèles LLaMA. Les auteurs soutiennent que l’utilisation non autorisée de leurs livres dans les ensembles de données d’entraînement de Meta constitue une violation du droit d’auteur, ce qui constitue la base de leur plainte en justice. Dans les deux actions en justice, les auteurs déclarent qu’ils n’ont pas consenti à l’utilisation de leurs livres protégés par le droit d’auteur comme matériel d’entraînement pour les modèles d’intelligence artificielle des entreprises. Source : theverge Article précédent ChatGPT : OpenAI met GPT-4 à la disposition de tous juillet 7, 2023 Article suivant L’intelligence artificielle ne mettrait pas en danger le travail des journalistes juillet 11, 2023