L’eau de Javel provoque des bronchites, les experts tirent la sonnette d’alarme ! Par Romain Bonnemaison le 13 septembre 2017 L’eau de Javel et d’autres produits désinfectants sont dangereux pour la santé, révèlent des experts de l’INSERM et de Harvard. L’usage fréquent de ce genre de produits ménager accroit le risque de souffrir d’une bronchite chronique obstructive (BPCO) de 22%. Une affection grave qui peut déboucher sur de grandes difficultés à respirer. Le problème se pose particulièrement dans les hôpitaux où ce type de produit désinfectants est utilisé et inhalé fréquemment par le personnel hospitalier. Les experts s’inquiètent de l’utilisation fréquente d’eau de Javel, en particulier par le personnel hospitalier. Selon une étude menée sur 55.000 infirmières, présentée au congrès de la Société Européenne de Pneumologie, l’utilisation de ce produit ménager courant une fois par semaine augmente les risques de contracter une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), une forme aiguë de bronchite, de 22%. Santé : l’eau de Javel augmente le risque de contracter une bronchite Les infirmières sont très souvent exposées à l’utilisation d’hypochlorite de sodium, l’autre nom de l’eau de Javel, en plus d’autres produits irritants pour les poumons : alcool, composés d’ammonium quaternaire, certains autres anti-microbiens… L’utilisation combinée de l’eau de Javel et de ces produits augmente encore davantage le risque de contracter une BPCO jusqu’à +32%. Oriane Dumas, chercheuse de l’INSERM, explique : Nos résultats fournissent des preuves supplémentaires quant aux effets de l’exposition aux désinfectants sur les problèmes respiratoires. Ils mettent en évidence l’urgence d’intégrer les risques de santé au travail dans les recommandations liées au nettoyage et à la désinfection dans le milieu hospitalier Bien sûr, outre les risques pour le personnel hospitalier, l’utilisation trop répétée de l’eau de Javel à la maison peut vraisemblablement mener aux mêmes risques. L’occasion d’explorer des alternatives plus respectueuses des poumons, comme par exemple le vinaigre blanc, le bicarbonate, ou encore le peroxyde d’hydrogène en fonction de ce que vous souhaitez nettoyer ou blanchir. Les alternatives sont très nombreuses ! Article précédent Tatouages : pourquoi il est impératif de demander la composition de l’encre septembre 13, 2017 Article suivant Espérance de vie : on sait pourquoi les Amish vivent 10 ans de plus que la moyenne novembre 16, 2017